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Désir brûlant
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Des mots en émoi
Première plongée dans le secret de ces petits messages qui ont fait battre mon cœur, un peu pus vite.
Fine Amandine, tendre et drôle...
Alors que l'enjeu se fait moins virtuel, tu lâches prise et écris, dès la première phrase, "pose" pour "pause" et j'en passe... Tout cela parce que j'ai dit que je suspendais le jeu ? Il y a là une forme d'effronterie, non ? Rassure-toi, tu vas poser...
Cela conforte bien notre conviction que tu mérites ta première punition avec ce nouveau venu dans ta vie... Et oui, elle devra être sévère, in fine, dès cette première fois. Nous verrons sur le moment si cela s'y prête, si tu la vis bien, si ton corps et ton esprit s'y adonnent sans résistance et avec confiance le jour venu. Je suis heureux en tout cas que tu y sois disposée, que cela t'excite même, que les jours qui nous en séparent soient l'occasion pour toi d'en rêver, de t'en réjouir et de t'en inquiéter à la fois. Le menu de la séance m'appartient maintenant, car elle doit rester floue dans ta tête, incertaine, cette incertitude doit susciter "l"errance" (:-) de tes pensées et désirs, et éviter l'effet a contrario d'une tension le jour J d'avoir à bien "exécuter" je ne sais quel scénario trop précis.
Tu la mérites d'autant plus que tu as montré de la mauvaise foi, une fois, et de l'effronterie, cette fois. Non ?
Tu la mérites surtout car si nous nous voyons peu, et si nous sommes si proches et complémentaires, alors je ressens le besoin de t'alléger, aux deux sens du terme, alléger par la fessée ton corps et ton esprit de tes responsabilités quotidiennes et te donner une épaule et une autorité masculines sur lesquelles te reposer mentalement, et au sens également de ton allégeance, que je réclame, d'instinct, dès maintenant. J'espère ne pas me tromper, je ressens le besoin de te "marquer", physiquement et mentalement, de porter mon emprise, fortement, par le truchement de ce rituel ancestral de la punition amoureuse.
Je dois te quitter. A ce soir peut-être. Ecris-moi encore ?
Je t'appelle demain matin, j'essaierai de te faire rougir au téléphone? Si ton humeur s'y prête?
Je t'embrasse tendrement
Monsieur
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Conte d'hivers
Il faisait un froid glacial ce jour-là. Elle le regarda descendre, le cœur battant. Elle ne savait quel était son état d'esprit à présent. Etait-il toujours en colère, jouait-il à l'être, l'était-il réellement? Quand il lui avait dit qu’elle méritait une punition sévère, elle aurait jurée qu'il le pensait vraiment. Son ton était glacial et la conversation avait rapidement tourné court. Quelques heures plus tard, avait-il gardé la même intention?
Au moment où ils franchissaient la porte, une bourrasque de vent la prit par surprise et la fit reculer d'un pas. Il la prit par les épaules et l'entraîna dehors. Ses gestes étaient doux et tendres, il la regardait en souriant et elle finit par se détendre, rassurée. Tout était oublié, semblait-il. Mais était-ce vraiment ce qu'elle avait envie?
Ils traversèrent la rivière aussi rapidement que le vent violent leur permettait. Elle pensa à tous les efforts qu'elle avait déployés le matin même pour tenter de discipliner ses cheveux et se mit à rire, heureuse de pouvoir retrouver son naturel.
- Qu’est-ce qui te fait rire ? lui demanda-t-il.
- Toi, lui répondit-elle.
Elle l'avait dit spontanément, sans réfléchir, et elle se sentit stupide.
- Vraiment ?
Le ton tranchant avec lequel il avait prononcé ce dernier mot la fit frissonner. Il n'avait peut-être rien oublié, au fond.
- Allons sur la plage, dit-il en l’entraînant vers le casino.
C'était vraiment un truc de parisien. Il faisait un froid glacial et il allait sans doute pleuvoir, mais il voulait tout de même profiter de la mer, des embruns, du sable fin dont la blancheur tranchait étrangement avec les flots ardoise.
En descendant sur la plage, ils virent des enfants jouer au loin dans le sable, emmitouflés dans des doudounes et des bottes fourrées qui les faisaient ressembler à de petits pingouins courant sur la banquise. Des touristes sans doute, qui envahissaient la côte chaque week-end. Comme lui avait envahi sa vie. Emue, elle laissa errer son regard sur la mer pour éviter de le regarder.
Il était physiquement très séduisant mais ce qui la charmait se trouvait ailleurs. A ses côtés, elle se sentait protégée et en paix, libre d'être elle-même sans jouer aucun rôle. Il possédait cette qualité rare de prendre les gens tels qu'ils étaient. Ni arrogant, ni modeste, il était sûr de lui et semblait ouvert à tout. Enfin et surtout, il était capable d'une immense tendresse dénuée de mièvrerie.
- On y va ? lui dit-il en la prenant par le bras.
Il s'était mis à pleuvoir légèrement et l'impression de froid devenait de plus en plus intense.
- On a des choses à régler, tu te souviens ?
- Des huîtres et des bigorneaux ? lui répondit-elle, malicieusement.
- Excellent idée. Des fruits de mer… j'en rêve !
Ils remontèrent sur la place où se tenait chaque dimanche un petit marché regorgeant de produits de la mer tous justes péchés.
Une fois rentrés à la maison, elle jeta les bigorneaux dans l'eau bouillante avec une pincée de thym et du laurier, tandis qu'il s'attaquait à la difficile opération de l'ouverture des huîtres. Elle le regardait à la dérobée mais il ne laissait rien transparaître. Il savait parfaitement masquer ses intentions et la laisser dans une incertitude qui la faisait frissonner. Elle adorait ce sentiment mais jamais ne le lui aurait avoué. Elle alla chercher une bouteille de muscadet bien frais et ils s'attablèrent à leur repas de fête.
Une fois le déjeuner terminé et alors qu'elle remettait la cuisine en ordre, elle sentit ses mains qui effleurait ses seins à travers le tissu. Parcourue d'un frisson, elle renversa la tête en arrière et ferma les yeux. Durant quelques instants, il la contempla en silence.
- Tu mérites une punition, tu t'en souviens?
Un soupir s'échappa de ses lèvres. A ce moment précis, elle avait d'autres aspirations que de se replacer dans le souvenir de leur dispute.
Il embrassa son cou, son épaule, introduisit sa main dans le haut de sa robe pour dégager la pointe d'un sein et murmura dans le creux de son oreille
- Allons dans la chambre, veux-tu ?
Elle le suivit jusqu'à l'étage, mais hésita au moment d'entrer dans la chambre. Quelle attitude devait-elle adopter? Son incertitude fût de courte durée lorsqu'elle vit son index se tendre vers le mur. Elle y prit place avec tout autant de regrets que d'excitation.
Il se plaça derrière elle, ouvrit la fermeture éclair de sa robe et la fit descendre jusqu'à ses pieds. Sa culotte emprunta le même chemin. Un soupir s'échappa à nouveau de ses lèvres. Elle avait envie de lui, de ses mains, de ses caresses, mais déjà il était reparti. Elle l'entendit s'affairer dans la chambre, ouvrir les tiroirs de la commode et de l'armoire. Elle mourait d'envie de voir ce qu'il préparait mais n'osa pas se retourner.
Quelques instants plus tard, il revint se placer derrière elle et lui prit fermement les mains qu'il attacha dans son dos avec un foulard. Relevant ses cheveux en arrière, il glissa un bandeau sur ses yeux. Son cœur battait la chamade. Jamais encore il ne l'avait attachée. Elle sentit affluer cette peur qu'elle aimait tant, celle qui contractait son estomac et liquéfiait son corps.
- Viens, lui dit-il en la prenant doucement par le bras.
Il s'assit sur le lit et l'aida à s'étendre sur ses genoux.
- Tu n'as rien à me dire? demanda-t-il avec une pointe d’ironie dans la voix.
- Je te demande pardon, Paul.
Un claque violente s'abattit sur sa fesse droite.
- Je vous demande pardon, Monsieur, se reprit-elle
- Tu es fière de toi ?
- Non, Monsieur, répondit-elle de cette petite voix d’enfant qui réapparaissait immanquablement quand elle se sentait en faute.
- Je ne recommencerai pas, crût-elle bon d'ajouter
- Je vais m'en assurer, dit-il, en assénant quelques claques supplémentaires au fessier qui lui était présenté.
- Qu'est-ce que tu mérites?
- Une fessée, Monsieur.
Elle détestait quand il la forçait à dire cela, même si, au fond, elle en adorait l'idée.
- Comment?
- Une fessée sévère, Monsieur.
C'était le signal de départ. Les claques se mirent à tomber, d'une force modérée puis de plus en plus fortes et rapides. Elle se concentrait pour ne pas bouger et ne pas gémir. Les liens qui lui entravaient les poignets l'empêchaient de protéger ses fesses mais elle essayait parfois de basculer le bassin pour ménager, ne serait-ce que quelques secondes, les zones où la brûlure devenait trop intense. Il la tenait cependant fermement par la taille et sa latitude de mouvement était très limitée. A force de se contracter, elle perdait peu à peu le contrôle de sa respiration et se mit à haleter. Des larmes voilaient ses yeux mais elles ne perlaient pas à travers le bandeau et il ne pouvait s'en apercevoir.
Les claques cessèrent aussi soudainement qu'elles avaient commencé et la douleur vive qu'elle en ressentait s'évanouit vite. Une intense chaleur irradiait de ses fesses, gorgeant son sexe d'une sève prête à jaillir. Elle aurait voulu goûter cet instant tout à loisir mais déjà il lui demandait de se lever. Quelle frustration d'avoir ses mains attachées!
Il lui demanda de s'agenouiller sur le lit et appuya légèrement sur son dos jusqu'à ce que sa joue touche le lit. Sa main s'attarda quelques instants dans le creux de ses reins avant d'emprunter la courbe naturelle qui s'ouvrait à elle, caressant son clitoris avec des gestes si doux qu'elle commença à vaciller. Lorsqu'elle l'entendit déboucler sa ceinture, elle ne put s'empêcher de l'implorer
- Je veux te sentir en moi...
- C'est une façon de demander, ça? Ma belle, nous n'en avons pas encore terminé avec ta punition…
Elle émit un gémissement lorsqu'elle entendit le bruit si caractéristique de sa ceinture glissant à travers les passants de son jean. Elle était au supplice, elle avait envie de faire l'amour, elle ne voulait pas que son excitation ne retombe.
Un coup s'abattit sur ses fesses, pas très fort, mais suffisant pour en raviver immédiatement la brûlure. Un autre tomba, puis un autre… Elle endura courageusement cette deuxième fessée qui, bien davantage humiliante que sévère.
Il laissa tomber la ceinture au sol et la contempla un instant.
- Tu es si jolie…
Agenouillée sur le lit, nue, les mains attachées dans le dos et les yeux encore bandés, elle paraissait si fragile. Il avait tellement envie d'elle qu'il se demanda s'il réussirait à avoir assez de patience. Il lui ôta le bandeau et commença par effleurer ses chevilles, ses genoux, ses cuisses, s'aventura plus loin avec des gestes plus précis et plus attentifs. Les caresses firent place aux baisers et quand il découvrit qu'elle était aussi excitée que lui, la pénétra, lentement, tout en la serrant fermement contre lui.
- Pourriez-vous me détacher, Monsieur ?
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Belle Amelia
Il est très rare que je trouve des vidéos de fessée à mon goût, tant elles sont souvent éloignées de mon fantasme. Mais j'aime celles de Shadow Lane. Les acteurs y sont beaux (même les fesseurs, ce qui est très rare dans les productions du net), ils se parlent et éprouvent un plaisir mutuel qu'ils ont bien du mal à masquer derrière le petit jeu de réprimandes et des excuses. De bien belles scènes, en somme, dans lesquelles je plonge toujours avec plaisir.
Aujourd'hui je vous en présente deux vidéos d'Amelia Jane Rutherford, que j'aime tout particulièrement.
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Promesse
Ce vendredi-là, l'après-midi touchait presque à sa fin lorsque son attention se trouva brusquement détournée du dossier qu'elle était en train de traiter. Un appel provenant de l’accueil lui demandait de descendre.
Le vieux gardien lui faisait sans doute une blague, elle n'attendait aucun visiteur ce jour-là.
Intriguée, elle se rendit au comptoir pour y découvrir un magnifique bouquet de fleurs composé de roses, d'œillets, d'amaryllis, toutes d'un rouge flamboyant.
- « On dirait bien que quelqu'un pense à toi ! » lui lança Patrick.
Son regard était malicieux et elle voyait bien qu'il attendait d'elle quelques explications, mais elle se contenta de lui sourire et repartit précipitamment, son cadeau dans les bras. Elle pria pour que personne ne la voit mais ce fût peine perdue. Cinq de ses collègues ne tardèrent pas à débouler dans son bureau, aussi excités que curieux.
- « Qui t'envoie ce joli bouquet ? Un client qui a flashé sur ton dernier rapport? » demandèrent-ils en riant.
- « Mais non, c'est mon anniversaire ! » leur mentit-elle pour arrêter-là leur suppositions stupides.
Elle ne put échapper aux bises de circonstances, mais réussit à les repousser gentiment hors de son bureau et à en refermer la porte.
Elle pouvait enfin réfléchir posément à la situation.
Si elle n'avait aucun doute sur l'expéditeur de ce magnifique bouquet, elle était beaucoup plus mal-à-l'aise quant à la raison pour laquelle il l'avait envoyé. D'habitude il se contentait du petit dessin d'une rose rouge qu'il lui envoyait par SMS pour lui signifier qu'une fessée l'attendait. Mais tout un bouquet, réel qui plus est, jamais elle n'en avait reçu. Peut-être que cela n'avait rien à voir avec leur petit jeu secret ? Mais ce n'était pas son anniversaire et elle n'avait pas vraiment la conscience tranquille. Ce pouvait-il que ce soit juste une coïncidence, que ce bouquet ne signifiait rien de plus que la joie qu'il éprouvait à la revoir après une semaine d'absence ?
Elle s'approcha du bouquet et aperçut la petite carte dorée agrafée au papier cristal qu'elle décrocha d'une main tremblante.
« Bon week-end» suivi de ses initiales, rien de plus n'y était inscrit.
(A suivre …)
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Promesse (2)
Cette semaine-là lui avait semblé interminable, avec chaque jour le même rituel. Les heures s'enchaînaient au travail jusqu'à ce qu'épuisée, elle se décide à rentrer pour s'écrouler dans son lit et plonger dans un sommeil sans rêve. Elle n'avait aucune envie de revenir dans cet appartement vide où tout lui rappelait celui qui lui manquait, aussi y passait-elle le minimum de temps. La vaisselle s'empilait dans l'évier, ses vêtements s'éparpillaient dans tous les coins, le réfrigérateur restait désespérément vide. Elle ne s'était occupée de rien, ni du costume qu'elle lui avait promis d'aller récupérer chez le teinturier, ni du courrier qu'il avait préparé et qu'elle avait promis de poster.
Mais il n'était peut-être pas trop tard pour se rattraper ? Son train ne devait arriver qu'en début de soirée, si elle partait maintenant elle avait largement le temps de faire les courses et ranger l'appartement. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. Il n'y avait plus une minute à perdre !
Mais pourquoi lui avait-il envoyé ce bouquet de fleurs ? Ce pouvait-il que ce ne soit qu'une belle attention de sa part, une manière de lui monter qu'elle lui avait manqué à lui aussi ?
Qu'importe, elle allait le retrouver ce soir, lui et son beau regard. Celui qui pétillait quand il avait envie de lui faire l’amour. Celui, calme et posé, qu'il prenait pour lui expliquer des choses qu'elle ne connaissait pas. Et celui, si énigmatique, qui lui intimait l'ordre de se taire. Celui-là la troublait par-dessus tout. Elle adorait le provoquer, tester jusqu'où elle pouvait aller, combien de temps elle pouvait tenir en équilibre sur la limite avant que ce regard ne la foudroie et n'entraîne dans son sillage d'inévitables répercussions.
Il exerçait son autorité subtilement. Là où un fesseur classique lui aurait immédiatement baissé la culotte et offert la volée de claques qu'elle méritait, Paul préférait la patience. Il ne la quittait pas des yeux tant qu'elle ne s'était pas excusée de son mauvais comportement et tant qu'elle n'avait pas avoué qu'elle méritait une fessée. A chaque fois la honte enflammait son visage, mais il n'y avait pas moyen d'y échapper. Comme si le temps s'était brusquement arrêté, son regard la transperçait jusqu'à ce qu'elle cède. Alors commençait la longue attente. Il ne la fessait jamais sur le moment-même, mais elle avait pleinement conscience qu'elle n'y échapperait pas. Parfois elle était fessée le soir-même, parfois le lendemain, elle n'avait jamais aucune certitude sur le moment qu'il jugerait le plus approprié. Il savait que plus l'attente serait longue, plus elle serait au supplice. A chaque fois qu'il s'approchait, elle ne pouvait s'empêcher de tressaillir et il aimait en jouer. Il déposait parfois un léger baiser à l'arrière de son cou et s'amusait à regarder la vague de frissons qui se propageait dans toute sa colonne vertébrale. La punition ne serait lancée que lorsqu'il l'enverrait au coin, mais il n'avait nul envie de la hâter. L'angoisse qu'il percevait en elle était déjà une leçon en soi...
(à suivre)
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Promesse (3)
Il était presque 19h lorsqu'elle regagna l'appartement, les bras chargés de victuailles. Elle jeta un petit coup d’œil rapide dans toute les pièces et réalisa que ses craintes étaient infondées. Il n'était pas encore rentré. Il ne lui restait plus qu'à ranger le désordre et faire la vaisselle, et tout serait parfait pour l'accueillir dignement !
Une heure plus tard, l'appartement avait repris son aspect habituel. Tout était propre et bien rangé. Le magnifique bouquet de fleurs rouges ornait le centre de la table à manger. Il ne lui restait plus qu'à ranger son manteau, qu'en arrivant elle avait négligemment jeté sur le dossier du canapé. Fière d'elle, elle regagna l'entrée, ouvrit le placard, lorsque son sang se glaça. La valise de Paul, rangée là, semblait la narguer. Le cœur battant, elle se précipita dans la salle de bain pour faire le même constat. Ses affaires de toilette avaient rejoint les siennes sur la tablette !
Triste et dépitée, elle regagna la chambre et s'assis sur le rebord du lit. Elle savait qu'elle avait mérité une bonne correction, mais ce qui la rendait profondément triste n'était pas là. Elle l'avait déçu, encore une fois elle ne s'était pas montrée à la hauteur de ce qu'il attendait d'elle. Sa punition à venir n'avait guère d'importance. Elle la souhaitait à présent, sans doute encore plus ardemment que lui.
Paul arriva à l'appartement quelques instants plus tard. Elle l'entendit entrer mais ne bougea pas. Elle ne sentait pas encore prête à affronter son regard et lorsqu'il pénétra dans la chambre, c'est tête baissée qu'il la trouva. Sans dire un mot, il s'assit à côté d'elle et souleva légèrement son menton pour déposer un baiser sur ses lèvres. Elle lui sourit, enfin.
- Je suis vraiment désolée, tu sais.
- On verra cela plus tard, si tu le veux bien, ce soir j’ai d’autres projets.
- Mais…
- Dépêche-toi de te préparer, nous sommes attendus. Mets ta petite robe noire.
- Ma robe à fessée ???
- Oui !
Elle n'y comprenait décidément rien. Pourquoi voulait-il qu'elle revête sa robe à fessée s'il ne souhaitait pas la fesser sur le champ ?
Ne voulant pas le contrarier davantage, elle se dépêcha d’enfiler cette petite robe noire qui mettait si bien en relief la cambrure de son dos et s’empressa de le rejoindre dans le salon.
- Où doit-on aller ?
- C'est une surprise !
- S’il-te-plait…
- Tu te souviens de Maxime ?
- Ton copain qui possède un donjon ?
- Un club privé, oui. Tu m'avais fait promettre de t'y emmener un jour…
Elle blêmit. Elle avait dit ça, c'est vrai, mais c'était un jour où elle se sentait l'âme bravache et avait envie de l'impressionner. En vérité, elle n'était pas du tout à l'aise avec cette idée, et même complètement terrifiée. Elle méritait une bonne correction, mais être exhibée publiquement, fouettée ou elle ne savait quoi encore. Non, tout cela était bien au-dessus de ses forces !
- Allez viens, lui dit-il en la prenant par la main.
(à suivre)
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Jour de mai
C'était tout début mai, jour de bonheur.
Il faisait gris et j'en étais déçue. J'aurais aimé lui faire découvrir la mer couleur turquoise. Elle sera plus sombre ce jour-là.
J'étais un peu intimidée, mais pas autant je ne m'y attendais. Un dangereux hasard avait mêlé fantasme et vie réelle, et tout aurait dû s'arrêter. Mais il s'en fichait, au fond cela l'amusait. Je faisais un peu semblant de m'en vouloir, mais c'était un excellent prétexte à me punir.
Nous devions nous retrouver sur la plage. Je l'y guidais, avant qu'il ne me serre dans ses bras. Décidément, je n'arrivais pas à avoir peur. J'en ressentais peut-être une petite pointe de déception. J'aurais aimé ressentir les frissons de l'appréhension. Mais ce n'est jamais vraiment le cas quand on ne se connaît pas, n'est-ce pas?
Arrivés à la maison, la discussion sérieuse commença. Il voulait savoir pourquoi je lui avais caché pendant quelques jours que je connaissais l'un de ses collègues, mon meilleur ami, mon confident dans ce drôle d'univers.
Je ne savais pas qu'ils travaillaient ensemble, comment aurais-je pu le deviner ? Mais quand je m'en étais aperçue, j'avais paniqué, c'est vrai. Je ne voulais créer de tort, ni à l'un, ni à l'autre.
Je comprenais qu'il était en colère que je ne lui en ai pas parlé immédiatement, alors que j'en avais informé mon ami. Je méritais d'être punie pour cela. Mais tout allait un peu trop vite... J’étais encore dans la joie de notre rencontre lorsqu'il m'ordonna d'aller au coin. Difficile de basculer aussi rapidement d'un univers à un autre! Malgré les quelques claques qui s'abattaient sur mes fesses, je ne parvenais pas à lui obéir. C'est alors qu'il me donna un drôle d'objet constitué de plusieurs sabliers, chacun mesurant une durée différente. Je ne savais pas laquelle m'avait été attribuée, mais regarder le sable s'écouler m'aida à me calmer. Petit à petit, j'entrais dans le jeu.
Lorsque le dernier grain de sable du dernier sablier fut enfin écoulé, il me prit par le bras et me fit basculer sur ses genoux. Il me déculotta sur le champ. Je protestais. J'avais revêtu ma robe à fessée, celle dont le tissu est si épais qu'aucune claque ne peut paraître autrement qu'une caresse, et voilà qu'il réduisait en un instant tous mes artifices à néant! Mais il n'en avait cure, comme il s'en fichait pas mal d'admirer la culotte que j'avais passé des heures à choisir. Les claques s'abattaient sans répit avec une force que je n'avais encore jamais expérimentée. Il était intransigeant. J’avais beau protester, rien ne semblait pouvoir mettre un terme à l'orage qui se déchaînait. Je m'agrippais à ses mains, j'essayais tant bien que mal de protéger mes fesses, je tentais de l'apitoyer sur mon sort, mais il continuait, encore et encore… Je savourais sa volonté sans faille, même si j'aurais apprécié quelques instants de répit dans ce déluge de claques.
La fessée terminée, je suis restée de longues minutes lovée dans ses bras, mes mains effleurant sa nuque, les siennes se perdant dans le secret de mon intimité. Nos lèvres s'effleuraient parfois, sans que nous n'allions plus loin. Ni l'un ni l'autre n'en ressentions le besoin.
Il y eu beaucoup d'autres fessées ce jour-là. Il n'utilisa pas que ses mains. J'avais les fesses en feu, mais je n'avais pas vraiment mal. Que faut-il donc pour que j'ai mal? Je n'avais pourtant jamais reçu de fessée aussi forte que celles qu'il m'offrait.
Le soir venu, j'ai jeté un coup d'œil dans le miroir. Mes fesses étaient écarlates. J'admirais le travail. .. La couleur recouvrait chaque parcelle de mes globes, sans jamais déborder sur les cuisses ou ailleurs. Un véritable travail d'artiste !
Je me suis couchée et ai fermé les yeux. Seule dans ma bulle, je caressais mes fesses encore brûlantes. J'aime passionnément cette sensation que quiconque n'a jamais été fessé ne peut comprendre.
Le lendemain, je me réveillais avec toujours la même impression, comme si la fessée venait juste de se terminer. Je jetais un nouveau coup d'œil dans le miroir. Mes deux globes étaient entièrement violets, pas un seul centimètre carré n'y échappait. Je touchais la surface avec précaution, mais ce n'était pas douloureux. Il suffisait de ne pas appuyer trop fort.
Il en sera ainsi pendant quelques jours, qui se révélèrent délicieux puisqu'il me suffisait de fermer les yeux pour avoir l'impression fugace de revivre la fessée.
Ensuite ne subsistera que quelques traces noires, qui finiront par s'évanouir elles aussi, emportant avec elles le souvenir de cette rencontre.
C'était tout début mai, jour de bonheur.
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Promesse (4)
Ils se trouvaient devant une petite porte banale que rien ne semblait distinguer des autres, si ce n'est une plaque discrète indiquant le nom du club. Paul frappa et la porte s'ouvrit. Un homme élégant en costume sombre les accueillit. Paul fit les présentations d'usage. Maxime, dont il lui avait parlé quelques mois auparavant, se tenait devant eux. Il paraissait beaucoup plus jeune qu'elle ne s'y attendait, plus avenant aussi.
Son regard fit le tour de la pièce qui semblait servir à la fois de vestiaire et de bar. Rien ne semblait indiquer que l'on se trouvait dans un club privé. Cet endroit ressemblait plutôt à l'entrée d'un petit théâtre de quartier, mais peut-être avait-elle se sentiment parce qu'elle en était plus familière. Une fois débarrassés de leur manteau, Maxime leur proposa de leur préparer un cocktail, ce qu'ils acceptèrent avec plaisir. Ils étaient seuls dans cette pièce et tout paraissait étrangement silencieux. Paul lui glissa à l'oreille que le club était fermé pour deux semaines, le temps d'y faire quelques travaux, mais que Maxime avait bien voulu le leur ouvrir ce soir-là, à eux et à eux seuls... Cette nouvelle la soulagea et la combla de joie. Un club de jeu rien que pour eux! Une douce excitation commençait à l'envahir et, l'alcool aidant, toutes ses appréhensions s'évanouirent rapidement.
- On peut faire un tour ? demanda-t-elle à Maxime.
- D'ordinaire les gens ne s'adressent pas à moi de la sorte, Mademoiselle. Auriez-vous oublié vos bonnes manières en entrant dans ce lieu? répondit ce dernier, soudain beaucoup moins avenant.
Interloquée, elle regarda Paul mais ce dernier ne semblait restait impassible. Il semblait même légèrement amusé de la situation.
- Pardon Maxime, chuchota-t-elle, embarrassée.
- Ici, vous devez m'appeler Monsieur, ou Maître, c'est selon…
Ce Maître commençait à profondément l'agacer, mais il n'était pas question qu'elle gâche leur soirée, aussi se reprit-elle.
- Pardon, Monsieur.
- Voilà qui est mieux, lui répondit un Maxime qui semblait avoir retrouvé le sourire. Vous pouvez visiter les lieux et en profiter autant qu'il vous en plaira. Si vous avez besoin d'instrument, sachez qu'il s'en trouve dans mon bureau, juste derrière vous…
Je serais très heureux qu'ils servent ce soir, ajouta-t-il, espiègle.
Je serais très heureux qu'ils servent ce soir, ajouta-t-il, espiègle.
Elle prit Paul par la main et se hâta de l’entraîner dans la pièce adjacente. La première pièce dans laquelle ils pénétrèrent ressemblait à un immense salon. A première vue du moins. Des îlots de fauteuils et canapés étaient disposés, ici et là. Tout était noir et pourpre, jusqu'aux lampes! Des coussins gisaient sur les fauteuils, d'autres par terre. L'ensemble semblait très cosy, mais à y regarder de plus près, quelques éléments dénotaient un peu. Des bancs à fessée en bois d’acajou et cuir noir étaient disposés çà et là autour des canapés, un pupitre d’écolier meublait l'un des coins de la pièce, une alcôve accueillait ce qui ressemblait fort à un lit à barreaux.
Dans la seconde pièce, l'ambiance était beaucoup plus froide. Les murs étaient recouverts de parement de pierre grise. Une croix de Saint-André trônait au centre de la pièce, ce qui contribuait à l'atmosphère de cachot qui l'avait saisit en rentrant. Dans un coin se trouvait une sorte de grande cage à fauves. Elle se demanda ce que pouvait bien ressentir les personnes qui s'y étaient trouvées emprisonnées. Certaines étaient-elles prises de panique en contemplant le châtiment qui bientôt deviendrait le leur? Un mur de cordes était érigé du sol jusqu'au plafond. A quoi pouvait-il bien servir? Elle décida de rebrousser chemin, cette pièce-là ne lui plaisait décidément pas du tout.
C'est à cet instant que Paul décida de reprendre les choses en main. Il n'avait rien dit jusqu'à présent, préférant lui laisser le temps de s'acclimater doucement à l'ambiance du lieu, mais ils n'étaient pas venus ici par hasard. Elle devait être punie et avec l'aide de Maxime, il avait imaginé un scénario un peu différent de ceux dont elle avait l'habitude...
C'est à cet instant que Paul décida de reprendre les choses en main. Il n'avait rien dit jusqu'à présent, préférant lui laisser le temps de s'acclimater doucement à l'ambiance du lieu, mais ils n'étaient pas venus ici par hasard. Elle devait être punie et avec l'aide de Maxime, il avait imaginé un scénario un peu différent de ceux dont elle avait l'habitude...
(à suivre)
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Promesse (5)
Paul la conduisit vers un canapé où il prit place.
- Enlève ta robe, lui demanda-t-il, de ce ton qui n'appelait à aucune contradiction.
- Mais… protesta-t-elle, se sentant immédiatement parcourue d'un frisson. Son regard fit rapidement le tour de la pièce mais n'y trouva nulle trace de Maxime. Il doit être dans son bureau, pensa-t-elle, rassurée.
Elle fit donc ce que Paul lui avait demandé. Elle se tenait à présent devant lui, en culotte et soutien-gorge. Même si elle savait que sa culotte n'allait pas rester longtemps en place, ces deux petits bouts de dentelle lui fournissaient pour le moment un rempart suffisant à protéger sa pudeur.
- Tu sais pourquoi nous sommes venus ici, n'est-ce pas ? lui demanda Paul
- Pour jouer… répondit-elle en hésitant un peu.
- Tu en es sûre ? Réfléchis-bien.
Paul avait ce regard qui la transperçait et la faisait immédiatement se sentir toute petite.
- Pour être punie, murmura-t-elle, soudain très intimidée.
- Et pourquoi cela ?
- Parce que je n'ai pas tenu mes promesses de m'occuper de la maison, d'aller chercher tes affaires, de faire les courses…
- Et d'après toi, que mérite-t-on quand on ne tient pas ses promesses ?
- Une bonne fessée, conclut-elle, sans oser croiser son regard.
- On est d'accord… alors baisse ta culotte.
Elle détestait quand il la forçait à le faire elle-même, d'autant plus dans un endroit comme celui-ci où elle n'avait aucun repère et ne se sentait pas vraiment en sécurité. Mais elle savait aussi qu'elle n'avait pas le choix et que, plus elle tarderait à lui obéir, plus elle en paierait le prix. Elle glissa donc ses doigts dans l'élastique de sa culotte et fit glisser l'étoffe qui, à son grand regret, tomba immédiatement au sol.
Paul la regardait. Elle savait qu'il était amusé par la situation mais qu'il cherchait à le lui cacher. Elle aurait voulu le détester pour cela mais n'y parvenait pas. Elle aurait juste voulu qu'il commence, qu'il l'allonge tout contre lui, qu'elle se sente enfin protégée, fessée et pardonnée... Mais Paul ne semblait guère pressé.
- Va me chercher un martinet.
- Quoi ? Mais non !
- Dépêche-toi !
Une claque retentissante s'abattît sur ses fesses, provoquant la rupture du barrage. Les larmes s'écoulaient à présent librement sur ses joues.
- Je ne sais pas où il y en a...
- Tu les sais très bien. Dépêche-toi !
Une seconde claque tomba, exactement au même endroit. Etait-ce un effet de son imagination ou lui avait-elle fait vraiment mal? Elle se sentait complètement paralysée. Il lui était impossible d'obéir à cet ordre-là, quel que soit l'amour et la confiance qu'elle éprouvait pour Paul, et lui-même en avait parfaitement conscience. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle obtempère, mais voulait juste la fragiliser pour qu'elle lâche prise plus facilement. Elle ne pleurait jamais lors des fessées qu'il lui donnait, ou presque. Elle riait le plus clair du temps ! Mais il voulait que cette soirée soit spéciale. Même s'il avait été un peu énervé en rentrant à l'appartement de le trouver dans un tel état de désordre, il ne cherchait pas à lui donner une leçon. Après tout elle avait beaucoup travaillé et il ne pouvait décemment lui en vouloir d’avoir négligé quelques taches domestiques! Mais ce soir, il voulait lui faire vivre des émotions que jamais encore elle n'avait connues, et pour cela il fallait absolument qu'elle lâche prise...
- Tu l'auras voulu, lui dit-il en l’agrippant par le bras et en la couchant brusquement sur ses genoux.
Les claques se mirent à pleuvoir. Paul frappait fort, plus fort que d'habitude lui semblait-il. Aucun échauffement ne semblait à l’ordre du jour et il ne fallut que quelques minutes avant que la douleur ne commence à lui paraître insupportable. Mais elle ne chercha, ni à protester, ni à se protéger en interposant ses mains, comme elle en était coutumière. Elle savait que Paul n'appréciait pas cela et tout ce qu'elle voulait était se racheter à ses yeux, aussi s'agrippait-t-elle aussi fort qu'elle le pouvait au coussin sur lequel reposait sa tête. Ses larmes coulaient librement, et paradoxalement, malgré la douleur qui montait crescendo, elle se sentait de plus en plus détendue... à tel point que lorsque les claques cessèrent, elle ne s'en rendit pas immédiatement compte. Paul caressait doucement ses fesses endolories. Il ne disait rien, il se contentait de contempler le résultat de son travail en faisant tout doucement le tour des quelques marques qu'il y avait laissé. Une douce torpeur l'avait envahie et elle se laissait porter sur ce nuage, les yeux fermés.
C'est alors que Maxime fit son apparition. Il en avait convenu avec Paul mais il se sentait à présent un peu gêné de pénétrer ainsi dans l'intimité de ce couple. En le voyant, Paul lui fit signe d'approcher. Elle n'avait rien vu. Faisait-elle semblant de dormir ou dormait-elle vraiment? Paul lui tapota les fesses et elle ouvrit les yeux. Ses joues s'empourprèrent aussitôt à la vue de Maxime et, comme si elle pouvait ainsi échapper à la réalité, enfouit sa tête dans le coussin posé devant elle.
- Lève-toi , chérie.
- S’il-te-plait, non...
Il la prit dans ses bras et la fit basculer pour l'assoir sur ses genoux.
- Ça va aller, tu as été très courageuse, lui glissa-t-il à l’oreille.
Cette remarque la fit sourire et leurs lèvres se frôlèrent.
- Ce soir, tu vas expérimenter quelque chose de nouveau, tu es d'accord ?
Elle acquiesça de la tête. Elle se sentait en sécurité dans les bras de Paul et toute chose nouvelle lui paraissait aussi excitante que désirable.
- Tu vois le banc à fessée à côté du canapé ? Tu vas aller t'y allonger.
Elle le regarda dans les yeux, prit une profonde inspiration, se leva et rejoignit rapidement le banc. Elle se positionna comme il lui semblait le plus logique, sans être certaine que c'était bien ainsi qu'il convenait de faire. Son derrière culminait et ses jambes étaient si écartées que rien de son intimité ne pouvait échapper aux regards, mais curieusement elle ne s'en sentait pas réellement gênée. Elle était en fusion avec Paul et absolument rien d'autre à ce moment ne parvenait à percer sa bulle. Maxime s'approcha et commença à lui attacher les poignets, puis les chevilles. Une dernière sangle vint immobiliser son dos. Paul lui caressait doucement la tête mais elle n'avait pas peur. Elle aurait voulu le lui montrer mais elle ne pouvait plus bouger à présent.
- Tu vas recevoir le martinet et la cravache. C'est Maxime qui t'appliquera cette punition pour lui avoir manqué de respect à ton arrivée. Je veux que tu sois aussi courageuse qu'avec moi, c'est compris?
Elle sourit, ce qui valait acquiescement.
Le premier coup de martinet tomba. Elle entendit le bruit des lanières qui fendaient l'air et contracta ses muscles dans l'appréhension d'une forte douleur mais il n'en fût rien. Cela piquait, chauffait, mais n'était en rien douloureux ! Le second coup tomba et la piqûre devint un peu plus mordante. Mais la chaleur qui la suivit était toujours aussi agréable. Elle se détendit complètement et Maxime put procéder à la suite de sa fessée. Paul surveillait attentivement l'opération. Il avait indiqué à Maxime de ne fouetter que les fesses et s'assurait que cette condition était bien respectée.
Des petits cris de douleur s'échappaient parfois de ses lèvres lorsque des lanières indisciplinées venaient terminer leur chute dans son intimité ou sur ses cuisses, mais dans l'ensemble elle trouva cette première rencontre avec le martinet et la dextérité de Maxime plutôt très agréable...
La deuxième partie de la punition ne se révéla pas aussi heureuse. Maxime s'était saisi d'une cravache à bout carré qu'il faisait virevolter dans l'air et ce seul son la terrifiait. Lorsqu'enfin le premier coup atterrit sur sa cible, la douleur lui sembla fulgurante et ses larmes se remirent aussitôt à couler. Paul s'approcha et posa sa main sur ses cheveux pour la rassurer, mais le second coup se révéla tout aussi douloureux que le premier. C'est alors que Maxime lui demanda de compter les dix prochains coups. Ce seraient les derniers si elle s'acquittait correctement de sa tâche… Ce qu'elle fit, du mieux qu'elle pouvait. Les deniers comptes se perdirent dans ses sanglots mais Maxime, magnanime, mit tout de même fin à son supplice. Les deux hommes la détachèrent et l'aidèrent à se relever. Elle avait le visage brouillé de larmes mais cherchait désespérément le regard de Paul. Et Maxime, que pensait-il ? Elle devait faire pâle figure devant les soumises qu'il côtoyait habituellement, mais était-ce là le plus important? Les deux hommes lui souriaient, ils semblaient contents et fiers d'elle. Elle avait réussi son épreuve et toutes ses larmes s'évaporèrent aussitôt pour laisser place à la joie ambiante !
Paul l'aida à se rhabiller et ils décidèrent de poursuivre la soirée dans un petit restaurant de la rue. Les deux hommes parlaient avec beaucoup d'animation. Elle essayait de suivre la conversation mais une grande fatigue l'avait envahie et elle n'y parvenait pas. Elle prit la main de Paul dans la sienne, posa sa tête sur ses genoux et s'endormit aussitôt. Ces premiers pas dans un club privé avait été très riches en émotion. Peut-être trop, pour elle.
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Des questions ?
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Souvenir d'enfance
Quand j'étais enfant, il y avait un martinet dans le placard.
C'était avant l'aire du dressing.
Dans mon enfance, les petites pièces servaient de débarras.
On y rangeait les produits d'entretien, l'aspirateur, les vieilles chaussures hors d'usage...
C'était avant l'aire du dressing.
Dans mon enfance, les petites pièces servaient de débarras.
On y rangeait les produits d'entretien, l'aspirateur, les vieilles chaussures hors d'usage...
Dans le placard de mon enfance, il y avait un martinet.
Je ne sais pas pourquoi. Mon frère et moi ne l'avons jamais reçu.
A chaque fois que j'ouvrais la porte du placard, je le voyais.
Il me fascinait.
A la mort de mon père, je l'ai emporté et l'ai caché sous mon lit.
Je m'en servais parfois sur moi-même.
En éprouvais-je du plaisir? Je ne saurais le dire.
Je n'aime pas le martinet.
Je pourrais le justifier en disant que je n'aime pas les sensations qu'il procure, qu'elles sont trop piquantes, ou bien que dans ma culture, cet instrument est trop lié à la punition des enfants...
Mais ce serait me mentir.
Je n'aime pas le martinet parce qu'il est trop lié à mon père et à sa mort lorsque j'étais enfant.
Que faisait ce martinet dans notre placard ?
Mes parents pratiquaient-ils la fessée au sein de leur couple ?
La passion pour la fessée est-elle inscrite dans nos gênes ?
Il y a quelques années, j'ai demandé à ma mère si mon père était soumis.
Après tout, c'est lui qui nous a élevé, mon frère et moi...
Elle m'a dit que non, bien au contraire.
Cela voulait-il dire que c'est elle qui recevait les lanières, cette femme forte et sûre d'elle qui n'avait aucune tendresse à offrir à ses enfants?
Je n'ai pas investigué plus avant.
Peu importe, au fond.
Le fantasme de la fessée est peut-être génétique, mais on s'en fiche, n'est-ce pas ?
Je ne sais pas pourquoi. Mon frère et moi ne l'avons jamais reçu.
A chaque fois que j'ouvrais la porte du placard, je le voyais.
Il me fascinait.
A la mort de mon père, je l'ai emporté et l'ai caché sous mon lit.
Je m'en servais parfois sur moi-même.
En éprouvais-je du plaisir? Je ne saurais le dire.
Je n'aime pas le martinet.
Je pourrais le justifier en disant que je n'aime pas les sensations qu'il procure, qu'elles sont trop piquantes, ou bien que dans ma culture, cet instrument est trop lié à la punition des enfants...
Mais ce serait me mentir.
Je n'aime pas le martinet parce qu'il est trop lié à mon père et à sa mort lorsque j'étais enfant.
Que faisait ce martinet dans notre placard ?
Mes parents pratiquaient-ils la fessée au sein de leur couple ?
La passion pour la fessée est-elle inscrite dans nos gênes ?
Il y a quelques années, j'ai demandé à ma mère si mon père était soumis.
Après tout, c'est lui qui nous a élevé, mon frère et moi...
Elle m'a dit que non, bien au contraire.
Cela voulait-il dire que c'est elle qui recevait les lanières, cette femme forte et sûre d'elle qui n'avait aucune tendresse à offrir à ses enfants?
Je n'ai pas investigué plus avant.
Peu importe, au fond.
Le fantasme de la fessée est peut-être génétique, mais on s'en fiche, n'est-ce pas ?
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Culottée ?
Quelle femme n'a jamais passé des heures à choisir la culotte qui offrira le plus bel écrin au fantasme de son partenaire ?
Mais dans notre jeu, ce petit bout de tissu arrive-t'il à trouver sa place? Une déculottée est une déculottée, que diable!
Avec regret, je dois constater que la majorité des hommes qui m'ont fessée ne jetaient même pas un petit coup d'œil à ce que j'avais pris temps de soin à choisir. Voir mes fesses en jaillir était la sa seule chose qui semblait les intéresser, et, comme tout le monde le sait, la patience n'a jamais été le propre d'un spanker !
Mais voilà que cette année, la mode vient à mon secours. En 2016, la déculottée sera culottée, ou ne sera pas !
Et comme j'adore les petits nœuds façon paquet cadeau, ma préférée est celle-là...
Mais sera-t-elle jugée suffisamment ouverte pour gagner le droit de rester en place? J'en doute un peu...
Tout compte fait, le choix d'une culotte ouverte n'est peut-être pas le bon. Pour que ma culotte reçoive enfin toute l'attention qu'elle mérite, il est sans doute préférable de faire preuve d'un peu plus de finesse...
Les spankers ne sont réputés, ni pour l'habileté fine de leur main, ni pour leur grande patience. Profitons-en !
Cette première culotte, dépourvue d'élastique, ne peut être baissée. Pour avoir libre accès à la partie la plus charnue de notre anatomie, notre partenaire devra défaire le petit nœud, puis patiemment délacer le ruban...
Mais ma préférée, celle réservée aux spankers de toute première catégorie, est celle-ci...
Imaginez un instant le temps que mettra un homme, chauffé à blanc et bouillant d'impatience de vous donner la juste correction que vous méritez, pour défaire, un à un, les cinq tout petits boutons de cette culotte. Je m'en régale d'avance ! :-)
Peut-être serait-il plus prudent de lui glisser à l'oreille qu'elle a coûté un bras, afin d'éviter qu'il n'arrache tout...
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Retrouvailles
Ils s'étaient donnés rendez-vous devant la Comédie Française. Elle était arrivée un peu en avance et fixait avec appréhension les boules de verre multicolores qui ornaient la bouche de métro de laquelle il devait émerger. Deux dômes baroques, l'un bleu, l'autre rouge, Lui et Elle…
Se reconnaîtront-ils? La magie de leur première rencontre se renouvellera-t-elle? Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis, emportant dans ses flots de bonnes comme de mauvaises choses. Qu'allaient-ils ressentir en se revoyant après tout ce temps?
Il arriva enfin, souriant, aussi à l’aise que la première fois. Il prit son visage dans ses mains et l'attira doucement à lui jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent. Elle aurait dû se détendre mais elle avait tellement attendu, désiré cet instant, qu'elle se sentait comme décalée, comme si tout cela n'était pas vraiment réel.
Au lieu de glisser sa main dans la sienne comme elle l'avait fait instinctivement lors de leur première rencontre, elle se contenta de le suivre à travers le magnifique jardin dont il lui avait si souvent parlé. Il avait réservé une table dans un très beau restaurant où il pensait qu'ils pourraient discuter en toute discrétion. Ils commencèrent à se réapprendre, par petites touches, des gestes à peine esquissés, des sourires, des mains qui se frôlent pour ne plus se séparer. Le repas était délicieux, le lieu magnifique, mais une émotion mêlée d'appréhension les happaient vers une porte entrouverte qu'ils ne désiraient plus voir se refermer. Leurs deux lèvres s'effleurèrent, se plaquèrent fiévreusement tandis que leurs langues se mettaient à danser, l'une contre l'autre.
- Tu veux que je te donne une fessée ?
Elle le regarda, interrogative, et sourit. Il s'était mis à pleuvoir. Ils accélérèrent leur pas, ravis.
Arrivés dans la chambre, il plaça aussitôt une chaise en son centre. Il connaissait par cœur chacun de ses goûts. Il prit ses mains, délicatement, et la bascula sur ses genoux. Il la sentit se cabrer légèrement et enroula son bras autour de sa taille tandis qu’il laissait glisser son autre main le long de son dos. Il souleva le pan de sa robe et observa sa culotte. Elle ne lui plaisait pas, il l'abaissa sur le champ.
Les claques commencèrent à tomber. Ses gestes étaient sûrs, attentifs, forts et précis. Elle protestait pour la forme, pour le défier, pour lui montrer qu'elle n'était pas si facile à dompter. Mais elle déjà conquise, il le savait. Une fois ses fesses dûment rougies, il voulut l’envoyer au coin mais elle refusa de lui obéir et ils repartirent pour de nouvelles valses, jusqu'à ce que, repue, elle accepte enfin de s'abandonner.
Leurs corps brûlants avaient soif de s'exprimer, de se découvrir, de fusionner. Ils se correspondaient à merveille. Il était un amant exceptionnel. Il savait la faire jouir de ses doigts, de sa langue, de son sexe qui trouvait en elle le plus fiévreux des refuges. Le sentir en elle la comblait, la caresse de sa peau tout contre la sienne la faisait frémir, la tendresse de ses mots la bouleversait.
Très souvent, la fessée reprenait ses droits. Ils échangeaient les rôles, parfois. Elle avait sa revanche à prendre mais à ce jeu il était, sans conteste, le plus fort. Les claques ne s'arrêtaient que lorsque leur corps brûlants s'appelaient pour une nouvelle fusion.
Il faisait terriblement chaud dans cette chambre nichée sous le toits de Paris. Ils avaient beau ouvrir la fenêtre, il avait beau pleuvoir à l'extérieur, la chaleur était si étouffante qu'elle décida de l'entraîner sous la douche. Sur la peau mouillée, les claques étaient retentissantes, elle en fût la première surprise. Mais l'appel de leur corps était bien plus fort et ils se laissèrent glisser l'un dans l'autre avec une volupté inégalée.
Revenus dans la chambre, elle s'allongea nue contre lui, la tête posée sur sa poitrine, et se laissa bercer par les battements de son cœur. Ils avaient soif mais n'osaient bouger, comme si leurs deux corps ainsi enlacés refusaient de s'éloigner de ce qui, quelques instants plus tôt, leur avait apporté tant de liberté, d'émotions, de jouissance…
Ils restèrent ainsi jusqu'à la toute dernière minute, pour ne pas gaspiller un seul instant de leur bonheur, pour que le moment de leur séparation soit le plus court et le moins douloureux possible. Ils avaient promis de se revoir sans en fixer la date.
Et cette date approchait, à grand pas.
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Eclairage
Un jour, elle lui avait envoyé une vidéo.
- Quand je mérite une vraie punition, c'est comme ça que j’aime être fessée.
- Avec la brosse ? Je croyais que tu n’aimais pas ça !
- Justement, si je suis réellement punie, je ne suis pas censée aimer cela. Mais j’aime la brosse dans ces cas-là, beaucoup…
Il était toujours très attentif à tout ce qu'elle disait, à tout ce qu'elle lui écrivait, à tout ce qu'elle faisait. Il n'oubliait jamais rien, sauf son nom, parfois.
Alors forcément vint le jour où…
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Projection
Amandine,
Demain, tu le sais, tu seras punie. Et tu sais que tu le mérites, par une longue et sévère fessée à la brosse.
Je te l'ai dit, je te laisse le choix de la brosse. Quand tu me l'apporteras, tu me diras pourquoi tu vas être corrigée et je t'expliquerai pourquoi cette correction sera particulièrement cuisante.
Je te renverserai sur mes genoux et remonterai ta jupe. Tu auras une culotte très petite, bien moulante, mais ne te mets pas en frais pour de la dentelle ou des froufrous car je n'aurai pas la tête à jouer avec et te la baisserai immédiatement.
Je te donnerai une première fessée, tout de suite forte, avec la brosse, sans me laisser fléchir par d'inutiles pleurs, gémissements ou cris. Tu seras ainsi punie de la première période de silence que tu m'as imposée, et des dures paroles que tu m'a lancées avant de te taire.
Puis tu iras au coin. Pendant que tu regarderas le mur, les fesses déjà écarlates et brûlantes, je t'expliquerai que tu as droit à un second rendez-vous avec la brosse, nettement plus long et douloureux, pour ta deuxième période de silence. Une période encore plus longue et plus injustifiée que la première !
Puis tu viendras recevoir cette nouvelle fessée qui ne s'arrêtera que quand j'estimerai que tu as été suffisamment châtiée.
Je te prendrai alors dans mes bras et tu seras définitivement et complètement pardonnée.
Alors viendra le moment des câlins et consolations. Mais ce moment-là ne se décrit pas à l'avance...
Je t'embrasse tendrement
PS – J’espère que tu as bien pris ton traitement à l’arnica comme je te l’ai demandé ! Pense aussi à apporter une pommade que je t’appliquerai après la correction, car si je veux que tu aies du mal à t'asseoir longtemps après notre explication, je voudrais éviter, dans la mesure du possible, que ton joli cul vire au violet...
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Punition
Elle entra dans la chambre et posa la brosse sur la table. Il avait placé la chaise un peu en retrait à côté du lit. Si d'ordinaire cette petite attention la faisait sourire, c'est avec un peu d'appréhension qu'elle la contemplait aujourd'hui. Non pas qu'elle craignait d’être punie, jamais elle n'aurait eu peur de cela, mais elle craignait de l'avoir réellement fâché. Au moment où ils s'étaient retrouvés, il s'était contenté d'à peine effleurer sa joue, puis ils avaient marchés, côte à côte, presque silencieux. Parfois elle effleurait ses doigts mais jamais il ne saisissait sa main. Etait-il simplement préoccupé ou la punissait-il déjà ? Elle n'aurait su le dire.
Cela faisait des jours qu'il lui envoyait des messages, lui expliquant pourquoi et comment elle devait être sévèrement punie. Par le passé, elle lui avait dit qu'elle aimait ressentir l'appréhension qui précède parfois une fessée et elle avait pensé qu'il s'appliquait à lui offrir ce cadeau. Mais ne lui en voulait-il pas sérieusement? Il avait toutes les raisons pour cela et elle en était sincèrement désolée...
Il réapparut dans la chambre, sans un mot s'empara de la brosse et se dirigea vers la chaise. Il releva les manches de sa chemise. Il faisait toujours cela avant de la fesser. D'ordinaire cela la faisait rire, elle s'exclamait qu'il ne faisait cela que pour lui faire peur, mais ce jour-là elle se contenta d'un petit sourire triste. Lui ne souriait pas, il était toujours aussi concentré.
- Tu sais pourquoi je vais te punir aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Elle acquiesça timidement. Il lui rappela chaque raison, très calmement. Il était déterminé, elle pouvait le lire dans son regard, et c'est avec soulagement qu'elle le sentit l'agripper par le bras et la basculer sur ses genoux.
Comme il l'avait prévenue, il releva sa jupe, la déculotta sur le champ et la brosse commença aussitôt sa danse infernale. Tandis que la fessée progressait, il continuait à la sermonner, lui faisant promettre de ne jamais plus recommencer. Elle était attentive à ce qu'il disait et ne prêtait guère d'attention à la douleur qu'elle ne parvenait pas à ressentir. Il ne devait pas frapper fort car d'habitude elle ne supportait pas d'être fessée avec cet instrument qu'elle réservait exclusivement à ses "vraies" punitions.
Comme il l'avait prévenue, il releva sa jupe, la déculotta sur le champ et la brosse commença aussitôt sa danse infernale. Tandis que la fessée progressait, il continuait à la sermonner, lui faisant promettre de ne jamais plus recommencer. Elle était attentive à ce qu'il disait et ne prêtait guère d'attention à la douleur qu'elle ne parvenait pas à ressentir. Il ne devait pas frapper fort car d'habitude elle ne supportait pas d'être fessée avec cet instrument qu'elle réservait exclusivement à ses "vraies" punitions.
- Relève-toi et va au coin !
Elle obéit sans protester. Elle ne protestait jamais lorsqu'elle était réellement punie...
Après quelques minutes d'attente dans un silence pesant, il lui ordonna de revenir vers lui et de reprendre place sur ses genoux. Cette deuxième fessée devait être plus sévère que la première, il l'en avait également prévenue. Il lui expliqua pourquoi elle devait être à nouveau punie et la brosse reprit sa dance. Il frappait un peu plus fort et s'appliquait à faire tomber les coups toujours au même endroit jusqu'à ce qu’elle manifeste son inconfort. Il changeait alors de cible.
Elle n'avait aucune idée du temps qui passait, mais c'est avec étonnement qu'elle sentit qu'il la relevait. Il l'assit avec précaution sur ses genoux et l'embrassa très tendrement. La tête posée sur son épaule, elle l'écouta lui dire qu'elle était pardonnée, que tout ce qu'elle avait fait était à présent effacé de leur histoire. Le temps s'était arrêté, une grande douceur avait envahi la pièce. Elle voulait rester dans ses bras et il n'avait aucune envie qu'elle les quitte. Ils firent l'amour, très tendrement, tout en douceur et en caresses.
Alors qu'il la tenait serrée contre lui, elle lui glissa à l'oreille qu'il aurait dû la frapper plus fort, qu'elle n'avait pas vraiment eu mal pendant sa punition. Il lui promit de reprendre son châtiment un peu plus tard, mais pour le moment il voulait lui offrir une toute autre forme de jouissance et s'y employait merveilleusement…
Elle n'avait aucune idée du temps qui passait, mais c'est avec étonnement qu'elle sentit qu'il la relevait. Il l'assit avec précaution sur ses genoux et l'embrassa très tendrement. La tête posée sur son épaule, elle l'écouta lui dire qu'elle était pardonnée, que tout ce qu'elle avait fait était à présent effacé de leur histoire. Le temps s'était arrêté, une grande douceur avait envahi la pièce. Elle voulait rester dans ses bras et il n'avait aucune envie qu'elle les quitte. Ils firent l'amour, très tendrement, tout en douceur et en caresses.
Alors qu'il la tenait serrée contre lui, elle lui glissa à l'oreille qu'il aurait dû la frapper plus fort, qu'elle n'avait pas vraiment eu mal pendant sa punition. Il lui promit de reprendre son châtiment un peu plus tard, mais pour le moment il voulait lui offrir une toute autre forme de jouissance et s'y employait merveilleusement…
Quand il décida que le moment était venu, il la tira brusquement à lui et reprit place sur la chaise. Il se ressaisit de la brosse et s'appliqua à la fesser sévèrement. Elle était très excitée, protestait pour la forme mais ne parvenait toujours pas à avoir mal. Il finit par abandonner la brosse et se mit à lui claquer les fesses de ses mains.
- Pourquoi tu ne me frappes pas plus fort avec la brosse ?
- Je t'ai frappé fort, cette fois-ci. Regarde...
L'objet de ses tourments gisait sur le lit, fracassé, fendu en deux de part en part.
- Oh, s'écria-t-elle interloquée.
Elle se releva et l'embrassa. Cela ne servait à rien de continuer, elle n'aurait pas mal aujourd'hui. Quand elle voulait vraiment être punie, il lui arrivait parfois de ne pas réussir à percevoir la douleur. Etait-ce un blocage psychologique ou bien l'effet de ces maudites granules d'arnica qu'il avait voulu qu'elle prenne pour ne pas quelle garde de marques mais dont elle soupçonnait les effets un peu anesthésiants ?
Ils retournèrent sur le lit et reprirent leurs ébats là où ils les avaient laissés. Il était un amant extraordinaire, le plus attentionné qu'elle n'ait jamais eu. Ces moments de fusion dégageaient une telle intensité qu'ils en étaient toujours surpris, l'un comme l'autre. Il n'y avait jamais de temps mort entre eux. Leurs corps ne se séparaient que pour de petits jeux, des fessées impromptues aussi fortes qu'inattendues. Il était incroyablement inventif et ne cessait jamais de la surprendre. Ces fessées-là partaient en éclats de rire et montées d'adrénaline. Elle en ressortait les fesses brûlantes et le cœur palpitant. Il s'engouffrait alors en elle, avec une infinie douceur qui contrastait avec l'orage qui s'était abattu dans la pièce quelques instant auparavant...
Il était déjà tard quand ils décidèrent de quitter leur chambre. Elle lui avait promis d'apporter de quoi déjeuner mais ne l'avait pas fait, ce qui lui valut une toute dernière fessée. Combien en avait-elle reçu ce jour-là? Elle n'aurait su le dire, elles étaient beaucoup trop nombreuses. L'une d'elle l'avait tout particulièrement amusée et c'est avec un petit pincement au cœur qu'elle referma la porte.
Il faisait très beau ce jour-là. Ils s'installèrent à la terrasse d'un café et commandèrent de quoi grignoter. Il s'amusaient à regarder les passants, les touristes, à écouter les lourdes plaisanteries du garçon qui les servaient. L'atmosphère était douce. Elle se sentait comme dans du coton. Il en était toujours ainsi après leurs rencontres.
- Qu'est-ce que tu as fait de la brosse ?
- Je l'ai jetée, que voulais-tu que j'en fasse ?
- Tu en as pris une photo au moins ?
- Ah non, mince…
- Tu sais ce que ça mérite ?
- Avec une nouvelle brosse alors ?
- Oui, mais pas de la camelote cette fois...
Ils se sourirent.
Y aura-t-il une nouvelle fessée à la brosse? Ni l'un ni l'autre ne le savent encore...
Y aura-t-il une nouvelle fessée à la brosse? Ni l'un ni l'autre ne le savent encore...
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Leçon de mathématiques
Nous venions de faire l'amour et reprenions notre souffle, allongés l'un contre l'autre. Sa main glissait sur ma poitrine dont les tétons durciraient sous la caresse.
- Tu connais les suites géométriques ?
Y avait-il un lien entre la courbe de mes seins et une quelconque formule mathématique ?
Perplexe, je me contentais d'acquiescer vaguement.
- Oui… peut-être.. pourquoi ?
- Tu es une scientifique et tu ne connais pas les suites géométriques ! Je vais te les apprendre.
En une fraction de seconde, il attrapa sa ceinture qui gisait au pied du lit et me retourna. Une vague de frissons m'envahit. J'eu tout juste eu le temps d'attraper l'oreiller sur lequel reposait ma tête quelques instants auparavant et de le positionner sous mes fesses lorsque le premier coup tomba. Je voulais qu'elles soient détendues, c'est important d'avoir les fesses détendues quand on reçoit la ceinture...
- Je commence par la plus facile, d'accord ?
Il n'attendit pas ma réponse pour me donner deux coups, l'un sur chacune de mes fesses.
- Le premier nombre c'est 2. Le nombre suivant, c'est 4.
Et il distribua consciencieusement deux coups sur ma fesse gauche, puis deux coups sur ma fesse droite.
Je riais.
Je riais.
- Ensuite, c'est 8.
Quatre coups sur ma fesse gauche, puis quatre sur ma fesse droite…
- Puis 16...
Huit coups sur ma fesse gauche, puis huit sur ma fesse droite…
Il ne frappait pas fort, mais comme les coups tombaient toujours au même endroit, mes fesses devenaient sensibles.
- Ensuite, c'est 32.
Seize coups pour ma fesse gauche, seize coups pour ma fesse droite…
Je commençais à protester.
- Mais si, je connais très bien les suites géométriques !
- Alors c'est quoi après ?
- 64 !
- Exactement !
32 coups s'abattirent sur ma fesse gauche, puis 32 coups sur ma fesse droite.
Je ne pouvais retenir quelques gémissements.
Je ne pouvais retenir quelques gémissements.
- Ensuite c'est 128.
- Ah non !
J'interposais mes mains mais la ceinture s'abattit impitoyablement sur mes cuisses jusqu'à ce que je les retire et que les 64 coups promis puissent être délivrés sur chacun de mes globes.
J’avais les fesses en feu mais ne cessait de rire tant son intransigeance m'amusait, me fascinait.
- Ensuite c'est 256…
Là, franchement, il m'épatait ! Jamais je n'aurais pensé qu'il oserait aller aussi loin…
Il asséna les 128 premiers coups à ma fesse gauche. Je m'agrippais comme je pouvais au couvre-lit pour ne pas recevoir quelques coups supplémentaires sur les cuisses, mais mes jambes ne pouvaient s'empêcher de battre frénétiquement et ce sont mes pieds qui eurent droit à un petit bonus…
Lorsqu'il attaqua la fesse droite, je tentais de le convaincre que le jeu devenait lassant, qu'il n'était guère amusant de compter ainsi de si grands nombres…
- Tu as raison, c'est toi qui est punie, c'est toi qui compte !
Jusqu'à présent c’était lui qui avait compté les coups, il savait combien j'avais horreur de cela. Mais puisque je faisais la maligne…
Les coups commençaient à tomber mais je ne comptais pas. Il n'était pas question que je cède!
- Tant que tu ne comptes pas, ça ne compte pas…
La brûlure était difficilement supportable, je ne fût pas longue à céder.
- Un, deux, trois,..
Mais il distribuait les coups de plus en plus vite et il m'est rapidement devenu impossible de compter aussi vite! J’avais beau protester, il ne ralentissait pas le rythme. Combien ai-je reçu de coups jusqu'à ce que j'arrive enfin à prononcer ce maudit 128 ? Impossible à dire, mais beaucoup plus que je n'avais compté !
- Ensuite c'est 512.
- Non !!!
Je me précipitais dans ses bras pour l'embrasser et le convaincre de tout arrêter.
- Mais ce sera pour la prochaine fois...
Je l'embrassais à nouveau. Mieux valait assurer cette sage décision...
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Une femme soumise ?
C'était notre première fois ensemble dans cette position.
D'habitude il préférait me regarder, tenter de deviner mes émotions à travers les expressions de mon visage, jouer avec mes seins ou simplement fermer les yeux…
Quand il m'a demandé de me mettre à quatre pattes, j'ai pensé qu'il voulait me fesser, avec le martinet ou la ceinture. Je n'aime pas cette position pour la fessée, les lanières s'insinuent toujours là où il ne faudrait pas, transformant la brûlure en un véritable supplice.
Je pris donc place, avec plus d'appréhension que d'envie.
Son sexe s'engouffra alors profondément en moi, réveillant cette sensation grisante, puissante, animale, d'être complètement possédée.
Tandis que ses reins marquaient le tempo, il me caressait les fesses, puis la nuque…
- Tire-moi les cheveux !
Il prit mes cheveux à pleine main et tira fort, si fort que la cambrure de mon dos me faisait mal. C'était douloureux mais grisant...
De son autre main, il se mit à me fesser en rythme, fort, fort…
Mon esprit tourbillonnait, son sexe frappait sans relâche au fond de mon vagin, mes fesses me brûlaient, ma tête n'était plus que douleur et vertige, mon corps une vague de frissons...
Quand il relâcha mes cheveux, un orgasme si puissant me submergea que je m'écroulais sur le lit.
Tandis qu'il s'allongeait à mes côté, il me glissa à l'oreille…
- Finalement, tu es une femme soumise !
- Tu en doutais ?
Il se mit à rire... et moi aussi...
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Jour d'anniversaire
C'était le jour de son anniversaire et je voulais lui offrir un beau cadeau.
Dans notre relation, c'est lui qui me donne la fessée. Je lui donne parfois quelques claques en retour, mais rien qui ne s'apparente à ce qu'il m'offre avec tant de bonheur. Mais je sais qu'il aime recevoir la fessée lui aussi et je voulais qu'il garde de ce jour d'anniversaire un souvenir très spécial...
J'avais commencé les préparatifs quelques jours auparavant, en m'appliquant à créer ce petit climat d'appréhension qu'il savait si bien construire lui-même. J'avais une manière bien à moi d'évaluer les fessées d'anniversaire. Il la connaissait, nous en avions discuté quelques semaines auparavant. J'avais le pressentiment que si je me contentais de lui donner le nombre de claques correspondant à son âge, il en aurait été déçu. Mais si nous procédions à ma manière, cela faisait plus de mille claques ! Il me semblait impossible d'en recevoir autant, tout comme il me semblait impossible d'en donner autant ! Mais j'avais envie qu'il connaisse ce doux frisson qui nous amène à parlementer, à négocier à la baisse la sentence, comme j'adore le faire moi-même quand il me promet une fessée magistrale.
Le jour où le verdict tomba, il ne marqua aucune surprise, aucune appréhension... et bien sûr aucune supplication à la clémence ne sortit de sa bouche. J'en fût un peu déçue, non pas pour moi mais pour lui car moi, j'adore ce moment-là. Mais force est de reconnaître que nous sommes différents dans notre relation à la fessée. Il aime la recevoir mais reste toujours maître de la situation, alors que j'adore m'y sentir soumise, vaincue.
A l'inverse de lui, je commençais à m'inquiéter. C'était une chose que de fanfaronner en promettant plus de mille claques, c'en était une autre que de les donner. La première chose qui m'effraya était de devoir compter. Je n'aime pas compter, et jusque là ça promettait d'être un calvaire ! Je me décidais à lui en parler, en me disant que forcément il admettrait que cela était impossible... mais non, il se contenta de me rassurer en me disant que c'était lui qui compterait.
La deuxième chose qui m'angoissait, mais celle-là je la gardais secrète, était de savoir comment j'arriverais à donner autant de claques. Je ne suis pas une fesseuse et n'ai pas ce fantasme en moi qui permet d'aller au-delà de la douleur physique, or plus de mille claques, ça fait mal, aux mains tout autant qu'aux fesses! Je décidais d'emporter avec moi quelques instruments, en espérant de tout mon cœur que tout se passe bien…
J'étais donc là, assise sur le lit où j'avais disposé quelques présents, attendant sagement qu'il entre dans la chambre. Quand il vit les petits paquets, il m'en tendit un, lui aussi. Ce n'était pourtant pas mon anniversaire, mais il n'y avait pas plus gentil et plus attentionné que lui !
Une fois les cadeaux ouverts et les remerciements échangés en un long et tendre baiser, le moment tant attendu arriva. Je me levais et me dirigeais vers les instruments que j'avais posé sur la table (deux brosses, larges et solides, bien plus redoutables que celle qui s'était cassée sur mon derrière lors de notre précédente rencontre, et un martinet qu'il affectionnait tout particulièrement… ) lorsqu'il me retint par le bras et prit mon visage entre ses mains, comme il le faisait souvent, parfois pour m'embrasser, parfois pour me réprimander, parfois tout simplement pour me regarder…
- Aujourd'hui c'est mon anniversaire et tu devais me donner une fessée. Mais tu t'es montrée particulièrement indisciplinée la dernière fois que nous nous sommes parlé et tu comprendras que je ne peux laisser passer cela ! Aussi, c'est toi qui va recevoir la fessée…
Je souriais, amusée et profondément émue. Cet homme était le plus attentionné qu'il puisse exister. Il avait parfaitement perçu mes appréhensions, mes doutes, et il essayait de m'offrir ce que je voulais lui offrir sans que je m'en sente coupable... Je lui demandais ce que j'avais bien pu faire pour me montrer indisciplinée et il me présenta la liste de toutes mes fautes, qu’il avait réellement établie pendant que nous discutions. C'était farfelu et très drôle, et c'est en riant que je me retrouvais allongée prestement sur ses genoux.
- Je ne sais pas encore si je te donne une fessée érotique ou une fessée punitive... Tout va dépendre de ta culotte, si elle me plait ou pas…
- Mais elles ne te plaisent jamais, mes culottes !
C'est vrai, il est particulièrement difficile en matière de sous-vêtement et je n'avais pas encore compris ce qui pouvait le satisfaire. C'est donc avec une petite pointe d'appréhension que je le sentis soulever ma jupe... et avec un profond étonnement que je l'entendis marquer sa satisfaction devant ma petite culotte noire à dentelle et rubans enlacés. J’avais gagné une fessée érotique, ma joie redoubla !
En parfait maître de l'exercice, il me prodigua quelques douces caresses entremêlées de claques avant d'entrer dans le vif du sujet. Les claques qu'il m'asséna alors n'avaient plus rien à voir avec celles d'une douce fessée et je ne fus pas longue à laisser échapper quelques gémissements...
- Je préfère entendre cela, j'aime quand tu te plains !
Et il continua, sourd à mes jérémiades…
Quand il décida qu'une pause était la bienvenue, un sursaut de rébellion me gagna.
Non, pas question, je n'irai pas au coin !
Une avalanche de claques me convainc rapidement du contraire, mais je ne m'avouais pas vaincue pour autant. Une fois à genoux et au coin, pas question de lui obéir! Mais, une fois encore, la brûlure du martinet réussit à me persuader qu'une attitude plus conciliante était préférable...
Après avoir repris place sur ses genoux, les choses sérieuses commencèrent. Il prit en main la première brosse, la plus lourde des deux. Après quelques petits coups pour en mesurer l'effet, il entreprit de me punir avec. Je ne riais plus et, quand ma main tenta de s'interposer, c'est d'un ton sec et sans appel qu'il m'ordonna de la retirer. Il frappait méthodiquement, plusieurs coups sur une fesse, puis plusieurs coups sur l'autre. Quand je lui disais que ça faisait mal quand plusieurs coups tombaient successivement au même endroit, il me répondait que c'était précisément l'effet qu'il souhaitait. Son intransigeance m'amusait beaucoup. Elle me donnait envie de lui, terriblement, mais le moment n'était pas encore venu…
Il essaya ensuite l'autre brosse, un peu moins large mais dotée d'un manche beaucoup plus long qui lui permettait plus de vitesse. Cette brosse-là était incontestablement la plus douloureuse et j'en ressentis les effets au plus profond de moi-même... Quand je cessai enfin de me débattre et de me plaindre, il estima qu'il était temps de mettre fin à ma punition et de passer à une toute autre forme de câlins, beaucoup plus intimes...
Quelques heures plus tard, alors que nos corps rassasiés s'offraient quelques minutes de repos, je saisis le martinet et pus enfin lui offrir son cadeau d'anniversaire. Il aimait le martinet, c'était évident mais à la longue quelque peu frustrant puisque je n'arrivais pas à lui soutirer le moindre gémissement... Je me saisis alors de la brosse, la deuxième, celle qui faisait le plus mal, et lui assénais la série de coups convenue. Je m'apprêtais à utiliser l'autre brosse lorsqu'il me demanda d'arrêter. On était bien loin des plus de milles coups prévus ce jour-là...
Quand nous refîmes l'amour pour la dernière fois avant de nous séparer, je lui donnais quelques dernières claques sur les fesses qui le firent exploser en moi.
Ce n'était pas mon anniversaire ce jour-là, mais je reçu pourtant les plus beaux cadeaux que l'on puisse rêver...
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