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Channel: Les errances d'Amandine
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Elle était comment ta plus belle ?

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En vingt ans, des fessées, j'en ai reçu plein.
Non pas que je sois particulièrement odieuse ou insupportable, la plupart de mes fessées, j'ai dû les demander moi même, à des partenaires plutôt intimidés à l'idée de me faire mal.
Tout de même, ça les faisait bien bander !
Peut-être que j'étais insupportable, en fait.

J'aimerais vous dire que je me souviens de chacune de mes fessées, mais je vous mentirais.
Se souvient-on de chaque fois que l'on a fait l'amour ? 

Mais ma plus belle fessée, jamais je ne l'oublierai.
Il y a eu l'avant, avec ses éclats de rires, ses interrogations et ses peurs. 
Il y a eu l'après, avec ses orgasmes d'une puissance telle que je n'en avais encore jamais connu (et que je n'en reconnaîtrais pas, d'ailleurs). 
Il y a eu les entractes, avec ses mises au coin pleines de tendresse, de caresses et de baisers. 
Et puis il y a eu les pendant, bien sûr, qui ressemblaient beaucoup à ce que l'on peut voir sur cette vidéo. 

Souvenir ému. C'était elle, ma plus belle.



Baisse ta culotte !

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La parution d'une nouvelle de Spanking Theatre est toujours un événement, tant ses histoires sont bien écrites et tant, surtout, leur originalité dénote de tout ce que l'on peut trouver ailleurs. Ses histoires sont toujours à des années lumières des clichés que l'on trouve un peu partout, c'est assez bluffant. La toute dernière, Ups and Downs, nous compte les émois suscités par ce simple geste, baisser sa culotte devant la personne en charge de notre discipline. 

La baisser et la relever, en vérité. Spanking Theatre décrit de manière très juste les sentiments qui habitent les deux protagonistes lors de ce petit jeu de soumission sorti tout droit de son imagination fertile. Il ressort surtout de ce récit une belle morale qui veut qu'une fessée ne peut avoir d'effet que si elle est donnée avec amour et suscite une forme de plaisir. Donner une fessée à quelqu'un qui n'en retire aucun plaisir ne servira jamais à rien. Mais donner une fessée à une personne qui aime cela et vous obtiendrez d'elle ce que vous voudrez. Comment ne pas souscrire ? 

Si vous lisez l'anglais, je vous encourage donc vivement à aller lire ce nouveau récit. Je suis certaine qu'il vous plaira.

Mais revenons un instant à ce simple geste, baisser soi-même sa culotte sous le regard acéré de celui que nous avons offensé (que l'on "joue" ou pas, peu importe). Cet ordre-là est particulièrement difficile à obéir. Pendant quelques instants, tout s'entrechoque dans notre tête. Obéir ou ne pas obéir? Obéir, bien sûr. A reculons, en disant non mais en la baissant quand même. Un moment de honte absolue, mais aussi le moment où l'on abandonne toute résistance et que l'on obtient ce fameux lâcher prise que certains voient comme le Saint Graal et que d'autres pensent ne trouver qu'après avoir martelé pendant des heures les fesses de leur partenaires. Et bien non, ce moment là peut s'obtenir très simplement, sans même que la moindre claque ne soit encore donnée! 

Oui mais voilà, baisser la culotte, c'est LE plaisir numéro un des spankers. Lorsque vous demandez à ces messieurs le moment qu'ils préfèrent lors d'une fessée, une immense majorité d'entre eux répondent toujours que c'est le moment où ils baissent la culotte de leur partenaire. Et comme la magie de l'instant ne peut naître que si le plaisir est partagé, nous les laissons de bonne grâce faire à leur guise de ce petit bout de tissu... Quant au lâcher prise, il surviendra peut-être, ou pas, mais peu importe au fond, du moment que le plaisir est là !

Punir autrement

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Il arrive parfois que l'on ne puisse pas jouer à la fessée. Parce que l'on est séparé géographiquement, ou parce que l'on joue avec quelqu'un avec qui on entretient une relation amicale dans laquelle tout élément sexuel serait complètement déplacé.
On peut aussi pimenter un peu les choses, en complément de la fessée : avant, pour faire monter la tension tout en douceur, ou après, pour renforcer la "leçon" apprise.

Il existe tout un tas de punitions possibles : priver de sortie, imposer une heure de coucher, donner des lignes à recopier, imposer texte à rédiger. Toutes celles-là, je ne les ai jamais expérimentées. Mes sorties sont rarement programmées donc difficiles à prévoir. Je me couche comme les poules donc inutile de jouer là-dessus ! On m'a déjà imposé de raconter sur le blog la fessée que je venais de mériter, mais je l'aurais fait de toute manière, alors était-ce vraiment une punition? Quant à des lignes à recopier, je trouve cela complètement débile et fort ennuyeux.


Les plus primates d'entre vous s'offusquent sans doute. Depuis quand une punition doit-elle plaire à la personne qui la subit ? Une punition, c'est fait pour punir, pas pour faire plaisir !

Et bien si !!! 

Nous ne sommes plus au moyen-âge et il y a bien longtemps que l'on a compris que l'obéissance ne s'obtenait pas par la peur de la punition mais bien plus par celle de décevoir la personne qui fait preuve de bienveillance envers nous. Et das ce cadre, une punition qui ne nous rebute pas aura bien plus d'effet qu'une punition que l'on redoute par dessus-tout !


Des cous se tendent... Tiens, Amandine ne voudrait-elle plus de fessée ???

Bien sûr que si, Amandine aime toujours la fessée. Et quand elle est vraiment en faute, elle attend d'avoir vraiment mal. Mais c'est que cette idée ne la rebute pas. Elle en ressent même le besoin, parfois.

Mais revenons-en à notre sujet initial, les autres manières de punir... tout en douceur !

Il y a quelques temps, j'ai commis une petite erreur. Comme d'habitude, j'ai lu un peu trop rapidement mes mails et ai fait ce que je croyais que l'on me demandait... sauf que l'on me demandait exactement le contraire! Bien évidemment, la foudre m'est tombée dessus et j'ai été immédiatement punie... en étant privée de dessert pendant une semaine. Les seuls aliments sucrés que j'étais autorisée à avaler l'étaient au petit déjeuner (parce que celui qui me punissait se souciait avant tout de ma bonne santé :-). Comme celui qui me punissait se trouvait à des milliers de kilomètres, j'aurais très bien pu ne pas lui obéir. Mais en quoi cela aurait-il été amusant? 

Maintenant je le confesse, je ne suis pas du tout une "sugar addict" et cette punition n'en était pas vraiment une. Avant d'être punie, il n'y avait déjà absolument aucun dessert dans mon frigo. Mais à chaque repas, ou à chaque fois que l'on me proposait une friandise dans la journée (ce qui arrive très souvent lors des pauses café car je ne travaille qu'avec des mordus de chocolat), je ne pouvais m'empêcher de penser à lui et de sourire... Et de son côté, ce fût la même chose. Il m'a confié s'être amusé à penser à moi à chacun de ses repas! Comme quoi, une punition peut être accomplie avec grand plaisir... tout en étant réellement efficace car, après cela, j'ai relu deux fois chacun de mes messages pour être sûre de bien avoir compris ce que l'on me demandait. Non pas que je craignais une nouvelle punition,  bien sûr, mais je ne voulais plus le décevoir !

Vous vous demandez sans doute où je veux en venir en vous racontant cette petite anecdote sans importance? Je crains qu'il ne vous faille attendre demain... 

Serais-je punie de dessert? :-)

Punir autrement... suite

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Hier je vous ai parlé de l'une de mes petites punitions, anodine mais assez symbolique du plaisir que l'on peut trouver dans la discipline. Punir, c'est avant toute chose lier un lien de complicité avec son/sa partenaire. Un lien qui doit s'accompagner d'une contrainte, bien sûr, sinon ce ne serait pas une punition. Mais cette contrainte ne doit être, ni trop lourde, sous peine de rompre la confiance qui unit les deux protagonistes, ni trop légère sous peine d'émousser la complicité. Il n'y a pas de recette universelle, tout dépend de la psychologie de chacun et du type de relation que l'on a engagé. Et comme toute chose qui touche à l'intime, elle nécessite de bien se connaître. Mais quel sens y aurait-il à être punie par un quasi inconnu ? 

La privation de dessert, même si je l'ai trouvée amusante et au final assez efficace sur ma propre psychologie, n'est cependant pas le type de punition que j'ai en tête aujourd'hui. Celui qui me fait fantasmer est un peu plus poilu et infiniment plus doux...



Et oui, je rêve d'une petite queue en fourrure que l'on m'imposerait de porter comme symbole de ma punition.
Vous allez peut-être penser que je délire, que cet objet ne serait là que pour mon plaisir et non pour me punir. Peut-être! Il est très agréable de se sentir "emplie" par le plug, mais c'est aussi extrêmement frustrant si cela se passe en dehors des ébats amoureux. L'excitation produite par ce petit objet se transforme vite en frustration s'il n'est pas accompagné de plus, et il devient vite presque impossible de penser à autre chose qu'à sa présence incongrue. Que l'on soit assis ou debout, que l'on marche ou que l'on reste tranquille, impossible de l'oublier. Le plug focalise toute notre attention, alors pourquoi ne pas détourner cet effet et s'en servir comme punition? A mon avis,  ce doit-être terriblement efficace !

Mais alors, comment choisir l'objet idéal ? Il faut qu'on aime le porter, qu'il soit joli tout autant que confortable. Il en existe de toutes les formes et en toutes les matières. Le seul que je possède est en acier chirurgical parce que je trouvais cela plus hygiénique. Mais l'acier est lourd et, à la longue, cela devient assez inconfortable. Peut-être le silicone serait-il mieux adapté ? Il en existe aussi en verre (mais ce doit sans doute être lourd) et même en bois (le bois étant poreux, je ne suis pas certaine que ce soit le top au niveau de l'hygiène). 

Autre facteur important, on doit le trouver joli. Une punition est un jeu affectif et elle aura d'autant plus d'impact que l'on aimera l'objet qui la matérialise. Moi, je craque pour la fourrure, parce ce que c'est doux et chaud.

Il existe des queues plus longues que les queues de lapin, et vraiment très jolies...


mais beaucoup trop difficiles à porter discrètement dans la journée ! 


Les plus belles que je connaisse se trouvent chez Kitten Cream


Elles sont vraiment magnifiques (rien n'oblige à acheter la paire d'oreilles qui va avec) mais à un prix magnifique lui aussi ! 

Plus raisonnablement, on peut jeter un coup d’œil chez Etsy où il y en a quelques unes de jolies. 

Mon rêve serait d'en avoir une toute rouge, comme celle-ci, pour les fois où cette punition serait suivie immanquablement, quoiqu'un peu plus tard, d'une fessée... 


et une toute blanche, pour les fois où la punition s'arrêterait là.

Mais inutile de vous dire que celui qui m'imposerait le port d'une queue de cochonne serrait immédiatement banni de mes connaissances.



Voilà, vous savez tout des fantasmes qui m'habitent à l'heure actuelle. Cette envie de fourrure doit sans doute être due à la pluie et au froid qui règnent ici depuis le début de cet été particulièrement pourri. Espérons que cela passe vite !

Maxime du jour

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Ceux qui considèrent la fessée comme un jeu courent droit à l'échec !


Jeu de mains

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La fessée est un jeu de mains mais surtout d'amour. Voici une nouvelle vidéo qui le démontre à merveille.
Ne vous fiez surtout pas aux petits "ah" lâchés ici ou là, mais regardez plutôt le jeu de leurs mains enlacées. 
Ces petits gestes montrent à merveille l'étrange et unique connexion qui relie spanker et spankee pendant le jeu... et si cette vidéo s'intitule "remettre ma femme à sa place", nulle doute que cette place ne soit le centre de l'amour et de toute l'attention de son mari ! 




Ce beau couple a récemment posté une deuxième vidéo, semble-t-il tournée lors de vacances en Espagne. Si la fessée est cette fois-ci donnée dans une position un peu moins intime, elle l'est avec tout autant de tendresse (regardez la jusqu'au bout, surtout).




Quand Miss Cawette se fait griller

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Si vous allez à New-York, il est un endroit que vous ne pourrez éviter de visiter (même si on vous l'a formellement interdit et que vous savez que vous risquez la plus grosse fessée de votre vie si vous cédez aussi bêtement aux sirènes du merchandising américain) : le M&M's World !

Situé sur Broadway, au centre de Times Square,  impossible de louper le gigantesque magasin sur lequel trône un écran géant qui projette 24h/24 des animations de la célèbre cacahuète enrobée de chocolat, qui fond dans la bouche, pas dans la main.


Couleurs, lumières, musique, tout est fait pour que vous ne puissiez résister à l'envie de pénétrer ce lieu de démesure. 

Alors que la foule émerveillée se précipitait sur d'énormes tubes transparents qui montaient jusqu'au plafond et qui étaient remplis d'une multitude de bonbons aux couleurs et aux goûts chez nous encore inconnus (beurre de cacahuète, noix de coco, cerise, menthe, etc.)...


je réussissais tant bien que mal à m'extirper de là pour rejoindre mon Eden à moi, les produits dérivés !

Bien que l'Eden en question fût un peu sur-peuplé, je découvrais avec joie les pulls, les shorts, les T-shirts, les sacs, les ustensiles de cuisine, les décorations de Noël et même les produits de beauté, naturellement tous à l'effigies des petites boules de plaisir chocolaté industriel. C'est alors que je les aperçus, tous deux, objets de mes fantasmes les plus chers, symboles au combien chéris de l'autorité, de la force, du courage, de la prestance et de la sécurité.


Mon imagination commençait dangereusement à dériver vers des contrées plus ou moins chocolatées mais certainement moins industrielles, lorsque je tombais nez-à-nez avec l'homme parfait, le baraqué flamboyant au regard bienveillant (quoique peu éveillé) et à la peau si rouge que je ne pouvais m'empêcher de l'envier...


et même en l'absence de toute bouche (d'incendie), j'étais certaine que si j'avais pu glisser la main sur sa cacahuète, elle aurait bien fini par fondre!  Mais c'était sans compter sur cette pouf de libertine qui n'avait de cesse d'exciter mon valeureux gaillard à coup de "Regarde mes jolies gambettes, j'ai mis mes plus beaux bas...". 


"Quelle salope!" n'ai-je pu m'empêcher de crier à travers le magasin et ses clients médusés. Un peu honteuse de m'être ainsi livrée en spectacle, je procédais à un rapide demi-tour lorsque je tombais nez-à-nez avec lui et son tonitruant "File dans la chambre, Amandine! "


Interloquée, incrédule, il me fallut quelques minutes et l'aide d'un gros costaud mousseux pour comprendre que l'on ne m'ordonnait pas de regagner ma chambre mais bel et bien le troisième étage du magasin. Je ne savais pas trop ce qui m'attendais là, mais à voir le regard effrayé de certains habitués du lieu, je me doutais que ça risquait de chauffer pour mon matricule ! 


Le feu aux joues, je fus donc contrainte d'emprunter un petit ascenseur dérobé à la vue de tous....


et alors que je parcourais l'étroit couloir qui me conduisait à la salle des supplices, les terribles tortionnaires qui m'accompagnaient ne cessaient de me rappeler que ce magasin avait des règles et que j'étais tenue de les respecter. 


Une fois introduite dans la grande salle et comme le règlement l'exigeait, je déposais ma pastille dans la grande vasque afin de préciser à tous mon statut de soumise à la punition...


et c'est précisément à cet instant là que je compris à quel point j'allais déguster ! Les affiches qui décoraient les murs étaient parfaitement claires, de toute manière.


Je vous passerai les détails de mon terrible châtiment mais sachez qu'il dura des heures et que rien ne me fût épargné, ni le martinet, ni le fouet. En sortant de là, toute la surface de mon corps me picotait, comme si je venais de prendre un bain dans une baignoire remplie de cacahuètes grillées ! 

L'après-midi était déjà bien entamé lorsque je pus enfin sortir de l'antre des enfers pour regagner ma chambre d'hôtel où m'attendait, chose promise, chose due, la plus grosse fessée de ma vie. Dans la rue, je n'osais pas me retourner. Mais plus je m'éloignais, plus j'avais l'étrange impression d'être encore la risée de mes tortionnaires.


Voilà, vous savez tout de ma terrible journée chez les M&M's !

A ceux qui s'inquiéteraient soudainement de ma santé mentale lors de ce fabuleux voyage, je dois avouer que je souffrais ce jour-là d'une légère intoxication au beurre de cacahuète (un peu trop) largement épandu sur mes pancakes au petit-déjeuner. 
Mais rassurez-vous, depuis ce fâcheux incident, je ne consomme plus que du sirop d'érable.  :-)


Avouez que si toutes les soirées "viens, je vais te montrer mes photos de vacances" se passaient comme cela, ce serait quand même plus drôle !!!

Parlotte de p'tite culotte

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Ma petite culotte blanche, 
en toute innocence, 
va prendre sa revanche, 
dimanche. 


A peine une esquisse, 
prémisse séductrice, 
il signera l'armistice, 
caprice.


Mais la petite ingénue, 
bien trop ambiguë,
changera vite d'attribut,
inattendu.


Jouer les femmes fatales,
sans aucune morale, 
lui en vaudra une magistrale,
normal.


C'est ainsi que toute mouillée,
roulée en boule sous l'oreiller,
la petite culotte sera oubliée,
abandonnée.


Ce soir j'ai mis ma petite culotte,
celle que tu aimes tant que je porte,
pour que quand tu la vois ravi,
tu pousses enfin ce petit cri

C'est la fessée, ma chérie !





J'adore ou je déteste ?

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Une petite liste des questions les plus couramment posées... 

Quelle est votre punition préférée ?  Une fessée, bien sûr ! Celle-là, elle était facile...

Quelle est la punition que vous détestez ?  L'indifférence.

Quel est votre instrument de fessée préféré ?  Si je n'ai pas le droit de dire la main (?), c'est le paddle en cuir (je l'adore vraiment celui-là) ou la ceinture... selon les circonstances... si j'ai le sentiment de la mériter au moins un petit peu ou pas du tout ! :-)

Quel instrument détestez-vous le plus ?  Le martinet à lanières épaisses donné à toute volée. Je déteste la sensation. 

Quelle est votre humiliation préférée ? Etre menacée/informée d'une fessée dans un lieu public où l'on peut nous entendre (mais comme j'adore cela, je ne suis pas sûre que ce soit vraiment une humiliation...)

Quelle humiliation détestez-vous le plus ? Les insultes verbales. Cela me fait immédiatement sortir du jeu et perdre toute confiance en celui capable de me traiter ainsi (même si je sais pertinemment que ce ne sont que des mots sans signification réelle, que pour la plupart des gens c'est affectueux, et tout et tout... pour moi il s'agit d'une limite absolument infranchissable).
 
Quelle est la manière dont vous préférez être frappée ? En alternance de rythme et de force. J'aime être surprise. Le dialogue qui accompagne les coups est aussi très important. Il me donne un peu de maîtrise sur le déroulement de la fessée. Je réponds de manière légèrement insolente lorsque je veux être frappée un peu plus fort/vite, ou de manière plus contrite quand le rythme me convient (mais chut, ne le dites jamais à mon fesseur !!!). Globalement, j'aime que la fessée aille crescendo et se termine en "bouquet final" sinon je me dis "Mince, c'est déjà fini?" et ne peux me départir de ce petit sentiment de frustration très très agaçant ! 

Quelle est la manière dont vous détestez être frappée ? Très fort et à toute volée d'entrée de jeu. Dans ce cas, je ne ressens strictement aucun plaisir, juste de la douleur. Une fessée punitive que je mérite vraiment peut m'être donnée ainsi, bien sûr (je n'ai jamais remis en question la moindre de mes "vraies" punitions, à condition bien sûr que les raisons de cette punition m'aient été expliquées).

Quelle est le trait de caractère d'un spanker que vous préférez ? La bienveillance. 

Quelle est le trait de caractère d'un spanker que vous détestez? L'égocentrisme. 

Quelle est votre excuse préférée ? "Je ne l'ai pas fait exprès". Sans rire, des fois c'est quand même vrai... Mais cette excuse là ne sert strictement à rien auprès d'un véritable spanker. Heureusement ! 

Quelle est l'excuse que vous détestez ?"J'ai mes règles", of course. Bon, ça non plus, ça ne marche pas auprès d'un véritable spanker ! 

Quel est l'endroit que vous préférez pour recevoir une fessée ? Une jolie chambre, douillette et insonorisée. J'aime que l'on puisse prendre tout son temps, sans être gêné/interrompu par tout ce qui peut se passer autour de nous, que l'on soit dans notre bulle en somme.

Quel est l'endroit que vous détestez pour recevoir une fessée ? Je ne sais vraiment pas ! Un endroit sale, peut-être, avec plein d'araignées... une cave ou un grenier !

Quel est votre moyen de contrainte préféré ? L'esprit suffit, je suis plutôt docile... Mais si l'on doit m'attacher (les poignets), je préfère les choses très douces comme les foulards.

Quel est le moyen de contrainte que vous détestez ? Les choses qui peuvent blesser les chairs, une corde trop serrée par exemple.


Voilà pour moi ! Si le cœur vous en dit, vous pouvez répondre à l'une ou toutes ces questions vous aussi (en en changeant un peu la formulation si vous êtes de l'autre côté du manche...). :-)

 

Si la fessée était une pâtisserie ?

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Une question que l'on m'a posé et qui m'a pris de court.

Je ne suis pas spécialement portée sur les desserts. Les seules qui me font fondre, ce sont les pâtes à choux remplies de crème. J'adore cela, un plaisir tout-à-fait régressif. Lorsque j'étais enfant, nous passions souvent à la pâtisserie le dimanche (mais pas à la sortie de la messe, je vous rassure) et l'on choisissait toujours pour moi un éclair (ou une religieuse) au chocolat. Miam !!!

Mais en grandissant, le chocolat a perdu ses charmes auprès de mes papilles gustatives. Après une courte idylle avec le café, mon cœur s'est tourné à jamais (je pense) vers des saveurs plus fruitées. 

Il y a une dizaine d'année, je vivais en région parisienne et, comme beaucoup de jeunes mamans, j'adorais jouer à la poupée. Mon magasin d'accessoires préféré était situé rue Tronchet, à deux pas de la Madeleine, et chaque fois que j'allais là-bas, je passais devant les vitrines d'un célèbre traiteur chez qui il y avait un rayon entier d'éclairs ! De toutes sortes, des salés, des sucrés, des aux saveurs vraiment inattendues. A l'époque, je raffolais de ceux à la cerise. Alors forcément, j'ai pensé à cela en premier...

une fessée, c'est un éclair à la cerise ! 

Vite, je me suis précipitée sur google et j'ai tapé le mot "éclair à la cerise" suivi du nom du célèbre traiteur... et je n'ai rien trouvé ! Ne le vendent-ils plus???
Mais finalement j'ai trouvé beaucoup mieux, quelque chose d'un peu plus acidulé et pétillant ! 




Il s'agit du "Bulles et Framboise", un éclair à la framboise et au champagne, recouvert d'un glaçage à la framboise et de pépites argentées pétillantes. Je ne l'ai jamais goûté, mais il me semble parfait pour représenter la fessée. :-)

Et pour vous, ce serait quoi ???


Double peine

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La fessée, ça fait mal au cul.

Vous ne me croyez pas ?

Si, si, regardez !

(une très jolie vidéo de Kailee...)



Terrain glissant

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Attention danger !

Voilà ce qu'il me vient immédiatement en tête lorsque l'on aborde la difficile question de la soumission.

Les relations d'un couple pratiquant la fessée conjugale sont loin d'être simples. Elles ne sont pas aussi codifiées que celles que l'on peut trouver dans le BDSM (vu de l'extérieur, du moins). Elles s'amusent à flirter avec la soumission sans que cela n'en soit réellement. Forcément, il y a de quoi déraper et se retrouver les genoux écorchés, ahuris d'être tombés sans n'avoir rien vu du danger ! 

Une chose est évidente, j'adore m'abandonner entre les mains de l'homme que j'aime. J'adore lui faire à ce point confiance que je peux m'abandonner entièrement à lui. Mais ce sentiment est transitoire. Il est d'autant plus précieux qu'il s'échappe aussi rapidement qu'il m'est venu et n'a pas d'autre réalité que l'instant fugace où je lui abandonne toute résistance. 

Il me semble que dans les relations d'un Maître avec sa partenaire, la soumission est une chose beaucoup plus profonde et plus fondatrice du couple. Une femme soumise vient puiser son bonheur à travers les yeux et la volonté de l'homme qu'elle aime, parce qu'obéir à la volonté de cet homme la rend plus heureuse qu'agir selon ses propres choix à elle. Elle en tire une grande fierté et aucun discours "libérateur" ne pourra lui apporter un bonheur semblable. 

Rien de tel dans la fessée conjugale. Cet abandon existe et le bien qu'il procure est incommensurable. Mais il est extrêmement fugace et cela ne conviendrait ni au caractère du spanker, ni au caractère de la spankee, de baser leur relation là-dessus. 

Dans la vie courante, une spankee ne se soumet pas à la volonté de son compagnon, mais uniquement aux limites qu'il lui a fixées. Certaines de ces limites ont été fixées ensemble, d'un commun accord. D'autres ne l'ont pas été mais tombent sous le sens, comme les fameux "4D" de la Discipline Domestique (Disobedience, Disrespect, Dishonesty, Dangerous - désobéissance, malhonnêteté, irrespect et comportement dangereux). 

A l'intérieur de ces limites, la femme peut agir à sa guise, en toute liberté, sans rien n'avoir à demander et sans que l'homme n'ait à donner la moindre directive. Mais si elle franchit les limites, elle sait qu'elle sera corrigée et non seulement cette idée la sécurise mais elle la rend heureuse. N'est-ce pas flirter avec la soumission ? Rien n'est jamais ni tout blanc, ni tout noir... et la seule chose qui importe, au fond, est le bonheur que l'on en retire !

Mais cela peut conduire à des dérapages parfois incontrôlés. L'homme peut s'emmêler les pinceaux et donner une fessée punitive à sa compagne sans qu'elle n'ait franchi la moindre limite, juste parce qu'il en ressent l'envie. 
Cela m'est arrivé l'année dernière où il m'a été donné une très sévère fessée au martinet (depuis je déteste cet instrument, vous vous en êtes sans doute rendu compte en me lisant) sans le moindre plaisir, sans la moindre tendresse... et sans la moindre explication! 
Une fois ce déplorable incident terminé, j'ai demandé à mon compagnon pourquoi il m'avait puni ainsi, "pour de vrai", et la seule réponse qu'il m'a donné a été un « oh ça va, t'aimes ça ! » en tournant les talons. 

Je ne sais pas si ce genre de dérapage arrive souvent dans les couples pratiquant la fessée conjugale mais c'est très perturbant. Une de ces situations où l'on a vraiment envie de tout arrêter et de jeter le bébé avec l'eau du bain...

Ah... Dada !

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Vous connaissez tous le dadaïsme, ce mouvement intellectuel et artistique apparu durant la première guerre mondiale et qui faisait table rase de toutes les conventions. 

Mais saviez-vous que le mouvement dada avait instauré sa nouvelle vision du monde jusque dans la fessée ? Probablement pas, car il ne reste que bien peu d'adeptes de ce mouvement révolutionnaire de nos jours où les traditions rassurent tant. 

Pour recevoir une fessée sur les genoux, la punie se place perpendiculairement à son fesseur et vient s'allonger sur ses cuisses, fesses bien en l'air et pointes des pieds touchant à peine le sol afin qu'elle ne puisse y prendre appui. C'est ainsi, c'est logique et personne n'aurait l'idée de remettre en cause le bien fondé de cette position. 


Mais les dadaïstes, eux, n'avaient pas hésité à s'attaquer à ce monstre de la culture fessophile qu'est l'OTK, en ne plaçant plus la punie perpendiculairement au cuisses de son tourmenteur, mais au contraire en l'allongeant parallèlement !  
Comme je vous sens un peu perplexes, je ne vais pas vous en faire un dessin mais je vous le montre en photo... 



Et dans cette vidéo, vous pourrez voir concrètement en action l'opposition des deux styles d'OTK, conventionnel et dadaïste...


Je n'ai encore jamais reçu de fessée à dada, mais j'aimerai bien essayer... nul doute que ce doit être terriblement frotti-frottant excitant ! 


Contre-jour

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                   Immobile, silencieuse, elle l'attend dans le soleil.
                   Elle signe son abandon dans une audace qui l'émerveille.
                   Si belle.

                   La tête emplie de leurs rêves secrets,
                   un présent en mains qu'elle sait mutin,
                   elle attend qu'il vienne l'emporter,
                   au cœur des nuages envolés.
                   Apaisée.

                   Son corps se tend et chasse ses peurs.
                   Elle se sentira bientôt en apesanteur,
                   dès qu'elle perdra tout sens de la douleur,
                   inondée d'un tout nouveau bonheur.
                   Si douce.

                   Viens, viens, murmure-t-elle, je n'ai pas peur.

                   Il ne montre rien, il est ému.
                   Son regard la scrute, ambiguë.
                   Il est arrivé en retard, taquin.
                   Il se tait et il sourit, enfin.

                   Elle reste calme mais sa main tremble.
                   Elle a terriblement peur des réprimandes.
                   Son cœur bât la chamade, elle est troublée.
                   Elle le regarde, impressionnée.

                   Bientôt elle saisira cette main,
                   qui signera son allégeance,
                   de sa musique, de ses accords,
                   vertigineux ténor.

                   Plus fort, plus fort, murmurera-t-elle, je n'ai pas peur.

                   Mademoiselle, c'est l'heure de votre fessée.
                   Etes-vous prête ?

Invitation

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J'ai reçu votre invitation et je l'ai acceptée. Curieuse peut-être, intriguée assurément, je me suis avancée. Vous m'avez enivré de vos mots, de vos caresses et de vos exigences. Jusqu'au vertige. Voyez, je tremble un peu.

J'ai reçu votre invitation et je l'ai acceptée. J'ai entendu votre musique, celle qui vous entoure, toujours. Celle qui murmure, qui gronde et qui s'apaise en rythme avec votre désir si puissant qui me courbe les reins. J'entends votre musique et celle de mon corps y répond, en petits frissonnements nerveux. 

J'ai reçu votre invitation et je l'ai acceptée. Vous me guidez sur la route, comme une évidence. Votre main sait taire toutes mes angoisses. Elle sublime mes peurs. Je traverse en confiance ce dédale qui mêle mon envie à ma peur, ma volonté à mon abandon, mon attente à mon impatience. Je me mets à nu devant vous, maladroite. C'est la première fois. 

J'ai reçu votre invitation et je l'ai acceptée. Je vous attendais, vous et nul autre. Mais sous l'effet de ma fierté, mes maladresses se sont enchaînées. Trop souvent, trop graves, elles vous ont fâché. Cette fessée, je l'ai bien méritée. Sévère, vous me l'avez précisé. 

J'ai reçu votre invitation et je l'ai acceptée. Pour nourrir ce désir puissant qui nous tend chaque seconde à la pensée de l'autre. Pour nous enivrer de vie, d'amour et de rêves d'autrement et d'ailleurs.

Monsieur, je suis venue. Pour vous.


Révolution de palais

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Toute fraîchement auréolée de son prix Nobel d'économie, la France fait désormais figure de pays leader dans la lutte contre la crise internationale. Sous cette impulsion, notre cher président a repris espoir et a décidé d'entreprendre un changement radical de politique que Vincent Flaneur, en direct du palais Bourbon, se propose de nous commenter. Un grand merci à lui pour ce texte drôle et inventif, qui ne manquera de vous ravir, j'en suis certaine ! :-)



Devant l'ampleur de la crise dans laquelle s'enfonce le pays, le président de la République s'est résolu à nommer Premier ministre Rod Spanker, le leader du Parti fessophile (PF), qui a fait une percée inattendue lors des dernières élections. Celui-ci forme rapidement son gouvernement et le présente devant l'Assemblée nationale, en précisant la feuille de route fixée à chaque ministre pour contribuer au redressement de la France.

- Ministre de la Justice : instaurer une nouvelle sanction, la fessée pénale, qui remplacerait la prison ou l'amende pour les petits délits.

- Ministre de l'Intérieur : substituer des paddles aux matraques des CRS.

- Ministre des Affaires étrangères et européennes : le PF étant une organisation membre de la Fessée (Fédération pour l'Expansion d'une Sensuelle Sévérité Erotique en Europe), la diplomatie française profitera des liens ainsi créés pour établir des relations privilégiées avec des pays pratiquant déjà le spanking à grande échelle : la Grande-Bretagne bien sûr, terre natale du nouveau Premier ministre, la Pologne, où les jeunes filles sont fessées à la ceinture le jour de leurs 18 ans, la République tchèque et la Slovaquie, où le lundi de Pâques les postérieurs féminins sont fouettés. Le PF est toutefois divisé sur le cas de la Russie : le knout n'a rien à voir avec la fessée disent les uns, toute correction sur les fesses est une fessée, répondent les autres.

- Ministre de la Défense : le PF étant très imprégné de l'idéologie "la fessée, pas la guerre", il faut reconnaitre que son programme est un peu mince en matière militaire.

- Ministre des Finances : appliquer un principe simple : quand les comptes d'un ministère sont dans le rouge, les fesses du ou de la ministre le sont aussi.

- Ministre des Affaires sociales et de la Santé : reconnaitre la spankothérapie comme une discipline médicale à part entière. Mais là aussi, le PF est divisé : son aile droite refuse le remboursement de la spankothérapie par la Sécurité sociale, arguant que le succès prévisible de cette méthode va creuser le déficit de la Sécu, mais l'aile gauche rétorque que ce sera compensé par tous les médicaments -en particulier anxiolitiques et antidépresseurs- qui seront économisés, et que de toute façon, il n'est pas question d'avoir une fessée à deux vitesses, l'une pour les riches et l'autre pour les pauvres.

- Ministre de l'Agriculture : encourager l'exploitation de la forêt pour obtenir une grande production de verges, cannes et manches, et l'élevage pour développer l'industrie du cuir

- Ministre de l'Industrie : promouvoir un "made in France" des paddles.

- Ministre du Commerce et de l'Artisanat : relancer la production artisanale de martinets, avec l'obligation d'inscrire sur le manche "interdit aux enfants", et leur vente en grande surface. Expérimenter le lancement de "spankshops" ou les fessophiles trouveraient tout le matériel et la littérature à leur disposition. Mais à l'heure d'internet, cette dernière mesure soulève le scepticisme.

- Ministre de la Culture et de la Communication : valoriser et recenser toutes les références à la fessée dans l'art et la littérature ; ouvrir un Musée international de la fessée : augmenter l'aide à la production d'un film de 10% pour chaque scène de fessée entre adultes, et de 20% si elle est cul nu.

- Ministre des Sports : organiser des championnats de France, d'Europe, du Monde de la fessée (endurance, esthétique des positions, originalité des prétextes, diversité des instruments, figures libres) et faire reconnaitre la fessée comme discipline olympique.

- Ministre du Travail : enregister et annoncer chaque mois avec satisfaction la baisse du nombre de chômeurs entrainée par ce programme de relance de l'économie par la fessée

- Ministre de l'Education : lancer un programme de formation permanente pour les adultes fondées sur les méthodes traditionnelles les plus classiques de motivation et de punition.

- Ministre de l'Ecologie : appliquer la méthode popularisée par la video "Spanking can save the planet" en encourageant les couples, les entreprises, les associations, toutes les communautés à fesser vigoureusement en leur sein tous ceux et celles qui ne pratiqueraient pas le tri sélectif ou oublieraient d'éteindre la lumière. Certains trouvent cependant que cela sonne un peu trop comme de "l'écologie punitive". Oui, et alors ? rétorquent les autres.

- Ministre des Droits des femmes: promouvoir l'usage du safeword pour être sûr que toutes les fessées soient librement consenties, et défendre la spécificité des fesseuses et des switchers. Là encore, le PF est divisé sur le cas des fesseuses professionnelles : exploitation mercantile selon les uns, libre service permettant de satisfaire des postérieurs masculins orphelins tout en offrant un complément de revenu à des femmes aimant corriger.

Après avoir présenté ce programme et ce gouvernement, Rod Spanker lança avec panache aux députés : "si dans un an, le chômage n'a pas reculé et les Français n'ont pas retrouvé le moral grâce à cette politique, non seulement mon gouvernement et moi-même démissionnerons, mais nous viendrons recevoir la fessée déculottée, ici-même, à la tribune de l'Assemblée de la main de tous les députés qui voudront sanctionner ainsi notre échec". 
Un tonnerre d'applaudissements accueillit cette déclaration du nouveau Premier ministre qui obtint largement la confiance des représentants du peuple. Mais dans les couloirs, certaines députées évoquaient avec gourmandise la possibilité de rougir dans un an le joli cul du Premier ministre, fort beau garçon, beaucoup de leurs collègues masculins se léchaient les babines à la perspective de dévoiler les rondeurs de plusieurs jeunes et accortes ministres, des parlementaires homos regardaient avec concupiscence le ministre de la Culture, militant de la première heure du mouvement gay Clef (Club d'éducation et de loisirs par la fessée) et, les lesbiennes regardaient du coin de l'oeil la ministre de l'Industrie, dont les photos dans Closer la montrant se faire corriger par sa compagne avait créé un certain émoi.
Du coup, les commentateurs s'inquiétaient : par sa promesse imprudente, le Premier ministre n'allait-il pas inciter les députés, et les ministres, à saboter l'effort de redressement dans l'espoir de cette fessée collective historique ?


Note de la rédaction : les événements relatés ci-dessus sont fictifs, bien que vraisemblables. Mais deux choses sont d'ores et déjà vrais : le Clef existe (ou a existé) bel et bien, et Shadowlane a bien produit une vidéo intitulée "Spanking can save the planet", au demeurant décevante car elle ne va pas jusqu'au bout de l'idée initiale assez amusante.

Quelques jours hors du temps (1)

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Leur rencontre avait été aussi inattendue qu'explosive. Il s'était imposé à elle et elle s'était soumise à lui. C'était aussi absurde qu'incroyable. Elle n'était pas soumise, ni par nature, ni par volonté. Et pourtant, se soumettre à ce Monsieur avait été une évidence, dès leur premier mail échangé. Pourquoi? Elle aurait été bien incapable de le dire. Ses mots avaient été gentils mais il avait commis quelques maladresses qui habituellement aurait conduit son message à la corbeille. Mais il avait signé "Monsieur". Ce mot l'avait fascinée. Elle l'avait entendu comme "Je joue.Vous venez ?". Ce mot était comme une main tendue. Un main toute douce...

Elle lui avait répondu, amusée, intriguée, rapidement envoûtée. Il avait aussitôt pris les rênes de leur relation. "Vous connaissez mon prénom mais vous m’appellerez Monsieur, toujours. Est-ce bien compris? Vous me vouvoierez comme vous le feriez d'un professeur et je vous tutoierai en retour, comme je le ferai de mon élève". Elle avait acceptée avec enthousiasme. Il était marié et elle ne voulait pas s'attacher à lui. Cette dissymétrie l'y aiderait. Espoir dérisoire.

Il lui avait fait part de ses exigences, d'aucuns trouveraient sans doutes trop grandes pour deux personnes qui ne se connaissent pas. Ces exigences la flattaient, bien au contraire. Saurait-elle relever le défi? Saurait-elle taire son orgueil et laisser libre cours à sa créativité en toute humilité, comme il le lui demandait? Saurait-elle offrir sa soumission à ce grand Homme alors qu'elle ne l'avait jamais fait, avant? 

Elle fit de son mieux, novice dans cet univers qu'il avait crée tout spécialement pour eux. Un univers fait de science et de poésie, de musique et de philosophie, d'infiniment grand et d'infiniment petit. Elle y plongeait avec délice. Ils avaient une passion commune, la cosmologie. Il en savait infiniment plus qu'elle, bien sûr. Mais elle s'y plongeait avec un plaisir presque orgasmique. Il lui enseignait la musique classique aussi, avec douceur et pédagogie. Elle la découvrait, avec le plus grand ravissement. Elle l'écoutait en fermant les yeux et imaginait ses mains courant sur le clavier. Elle aurait tellement voulu l'entendre jouer pour elle !

Il était son Maître, celui qui lui faisait découvrir toute la richesse du monde. Ils se perdaient parfois dans cet infini du multivers, si grand qu'il défiait leur raison. Cela l'angoissait, lui avouait-il. Mais elle s'empressait de le rassurer. Ils étaient deux petites particules sœur, valsant dans l'attraction de l'autre. Des neutrinos sans doute, que rien autour d'eux n'aurait pu faire dévier de leur trajectoire commune.

Mais à travers ce bel enseignement, la petite particule qu'elle était commettait des fautes. Beaucoup, parfois graves. Elle blessait celui qu'elle aimait en secret et en était à chaque fois dévastée. Jamais elle n'avait voulu cela, mais elle était souvent si maladroite! Parfois elle trouvait cela injuste, parce que lui aussi la blessait mais qu'elle ne pouvait rien dire. Mais elle s'empressait vite de présenter ses excuses, le plus humblement qu'elle pouvait, car la seule chose qui lui importait réellement était qu'il lui pardonne. Qui aurait pu croire, la connaissant, qu'elle puisse faire preuve d'autant d'abnégation? Et pourtant, elle en était ravie et comblée! C'était une sorte de défi qu'elle remportait sur elle-même, une preuve d'amour qu'elle lui donnait. Mais s'en rendait-il compte? Elle ne le savait pas. Une fois elle lui avait demandé si tout cela était pour lui un jeu ou s'il pensait sérieusement que ses fautes étaient réelles. Il lui avait répondu qu'ils jouaient, certainement, mais à un jeu sérieux, comme les enfants le font pour se construire. Elle n'en avait pas été plus avancée.

Au fil des jours, ses fautes s'enchaînaient,et les punitions qu'elle méritait s'accumulaient. Il lui avait demandé de les noter, jours après jours, dans un petit carnet. Plus les jours passaient, plus la liste s'allongeait et plus elle avait de mal à prendre en main le carnet tant son contenu l'impressionnait. Ils avaient convenus qu'ils profiteraient des vacances de Toussaint pour en solder le compte et ce jour-là était enfin venu...

(à suivre)

Quelques jours hors du temps (2)

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Elle venait de traverser la moitié de la France et parcourait en train les derniers kilomètres qui la séparait du lieu de leur rencontre, une bulle d'amour et de discipline qu'il avait préparé seul, sans jamais lui en parler.

Son seigneur, comme il aimait qu'elle l’appelle parfois, avait tenu à ce qu'elle voyage en train, au moins en partie, afin qu'elle ait le temps de se préparer psychologiquement au choc de leur rencontre, quelle ressente, à travers le regard que les autres voyageurs, la honte secrète de son châtiment à venir, qu'elle en ressente la peur aussi, que ses fesses encore si pâles commencent à frisonner, que son ventre se contracte, que son sexe s'humidifie, juste un peu...

Il n'avait pas voulu lui donner l'adresse de l'hôtel, elle ne l'obtiendrait qu'une fois arrivée en gare. Et s'il ne le faisait pas, se demandait-elle. Et s'il ne venait pas? Et si tout cela n'était qu'un rêve et qu'elle doive se réveiller, hagarde, gare Saint-Lazare? Elle essayait de chasser ces pensées de sa tête mais ses jambes tremblaient un peu.

L'annonce d'un message résonna sur son téléphone, le nom d'un hôtel, le chemin à suivre pour le trouver, tout vint à point nommé. A tel point qu'elle ne pu s'empêcher de se retourner pour voir s'il ne la suivait pas, à quelques mètres derrière elle, amusé et ravi. Mais non, il n'y avait personne. Il se trouvait à des centaines de kilomètres de là et elle le savait bien!

Arrivée devant l'hôtel, elle marqua un temps d'arrêt. C'était un très bel établissement, très luxueux, très chaleureux aussi. Elle se présenta à l’accueil et demanda la chambre de Monsieur. Un bagagiste vint prendre sa valise et l'accompagna jusqu'au magnifique appartement que son seigneur avait choisi avec le plus grand soin. Il était parfaitement situé, dans une aile de l'hôtel, complètement à l'écart des autres chambres. Cela la fit sourire. Ils pourraient faire autant de bruit qu'ils voudraient... Elle sentit son estomac se tordre à nouveau à cette idée. 

Le bagagiste ouvrit la porte et elle entra, émerveillée, dans l'écrin de leur amour pendant ces quelques jours. Elle entendit un cri d'exclamation. « Quel beau bouquet ! ». Elle tourna la tête et vit un magnifique bouquet de roses posé sur la table du salon. Des roses énormes, elle n'en avait jamais vue d'aussi belles! Elle s’avança pour sentir leur odeur si délicate. A partir de ce moment-là, elle eu la certitude que tout se passerait bien, qu'elle allait vivre un rêve, qu'il était le plus merveilleux et le plus attentionné des hommes de cette terre, de cet univers, et de tous les univers qui pouvaient exister. Le bouquet avait été livré quelques minutes à peine avant son arrivée. Mais comment faisait-il, ce grand magicien ? 

Elle explora avec curiosité le reste de l'appartement, le salon, la chambre, les deux salles de bain... Elle lui envoya un message pour lui dire combien elle était touchée de ce bouquet, de l'appartement qui était magnifique (mais dans lequel il n'y avait aucune chaise, ajouta-t-elle malicieusement) et combien elle avait hâte qu'il la rejoigne enfin. Mais elle devait encore patienter quelques heures. Il lui demanda de s'installer, de préparer l'appartement, de se reposer et de repenser aux fautes qu'elle avait commises ces dernières semaines et dont elle devrait lui rendre compte le soir venu. Elle rechercha vite le carnet dans lequel elle avait tout consigné et le posa sur le lit. Elle le contempla quelques instants mais ne pu se résoudre à l'ouvrir. Elle allait prendre un bain, plutôt, et essayer de se détendre un peu...

Une heure plus tard, elle sortit de la salle de bain, douce et reposée. Elle commença à vider sa valise et à ranger toutes ses affaires dans les placards et les penderies. Elle disposa les petites présents qu'elle lui destinait sur la commode. Une fois que tout fût en ordre, elle contempla à nouveau le carnet. Il fallait qu'elle se mette à ses révisions, sérieusement, il n'allait plus tarder à arriver maintenant. Elle s'assit sur le lit, s'y allongea. Il était immense, ce lit. Elle se releva pour essayer de le mesurer. Il devait faire deux mètres de largeur. Elle se rallongea, en travers. Deux mètres, c'était presque sa taille à lui! Elle essaya d'imaginer son corps tout contre le sien. Elle tendit la pointe de ses pieds mais était bien loin d'atteindre l'autre extrémité du lit. Il était si grand son Monsieur! Arriverait-elle à atteindre son épaule si elle se mettait sur la pointe des pieds? Avec des talons vertigineux? Elle attrapa un oreiller qu'elle sera dans ses bras. Bientôt ce serait lui qu'elle serrerait ainsi... Cette idée la fit sourire.

Les minutes défilaient et elle ne s'était toujours pas concentrée sur ce qu'il lui avait demandé! Il n'en serait pas content, de cela elle en était persuadée. Elle se rassit sagement sur le lit et ouvrit le carnet. Il débutait sur les règles et les consignes d'attitude qu'il lui avait imposées au fil du temps et qui formaient à présent les bases de leur discipline "punitive". Elles se basaient sur les fameux 4 D de la Discipline Domestique. Elle relu les phrases qu'elle lui avait adressées quelques temps auparavant, lorsqu'il lui avait demandé de reformuler les consignes qu'il lui avait données afin de s'assurer qu'elle les connaissaient bien.

« Une fessée punitive me sera donnée en cas de désobéissance, de comportement dangereux, de mensonge ou de malhonnêteté et de manque de respect. 

Mon respect envers vous s'exprimera notamment à travers le respect strict des consignes d'attitude que vous m'avez données, à savoir ne jamais attenter sans raison à votre autorité, ne pas essayer de vous déstabiliser, ne pas me rebeller, ne pas contester vos propos, ne jamais me montrer directive envers vous ni même vous donner de conseils (seules les suggestions me sont autorisées), ne jamais vous couper la parole ni tenter de mener notre conversation. Aucune forme d'agressivité ne m'est permise au sein de notre relation, tout comme aucune confrontation intellectuelle. La badinerie comme les coquetteries seront à éviter. Je devrai toujours apporter la plus grande attention à vos paroles et répondre impérativement à vos questions et demandes.

Pour ce qui concerne la désobéissance, il est évident que je devrai obéir à ce que vous me demandez et ne pas en oublier, en parties ou en détails, comme je l'ai trop souvent fait au début de notre relation. Répéter plusieurs fois la même faute d'orthographe, comme il m'est arrivé de le faire alors que vous l'aviez relevée et que vous me l'aviez expliquée, devra aussi être considérée comme un manque d'obéissance. 

Le mensonge et la malhonnêteté seront interdits, tout comme la mauvaise foi dont j'ai parfois fait preuve et qui relève d'une forme de malhonnêteté intellectuelle.

Enfin, concernant les comportements dangereux, nous avons déjà relevé un manquement dans la gestion de mes priorités qui me conduit parfois à me coucher trop tard et à souffrir d'un manque de sommeil. »

Elle releva la tête. Toutes ces règles, elle les avaient bien en tête. A chaque fois qu'elle avait commis une faute, il les lui avait rappelées ou fait énoncer lorsqu'elle lui en demandait pardon. 

Elle poursuivit sa lecture du carnet par les différents types de fessées qu'il serait amené à lui donner. 
  • « Des fessées "correctives" : pour sanctionner tes petites erreurs et te remettre dans le "bon chemin";
  • Des fessées "punitives" : pour sanctionner les infractions plus graves, aux 4 D et notamment aux consignes d'attitude ;
  • Des fessées "plaisir" : un moment spontané de partage gratuit, souhaité ensemble par nous deux, normalement plus légères ; 
  • Des fessées "d'entretien" : pour entretenir notre relation, notre discipline, sans motif nécessaire si ce n'est celui-ci, générique, et dès lors qu'elles sont convenues d'avance dans leur date, et dès lors bien expliquées et comprises ; 
  • Des fessées de "reprise en main", lorsque l'on ne s'est pas vus depuis longtemps ; 
  • Des fessées "impérieuses", quand l'on en ressent le besoin irrépressible, en cas de stress, par exemple, ou lorsqu'un sentiment de culpabilité s'installe en dehors de toute cause qui concernerait notre relation. Ces fessées-là seront normalement plus forte que des fessées "plaisir". 
Tu as toute liberté de t'exprimer sur l'opportunité de la punition que je te destine, mais sache qu'il en sera à tes risques et périls si ta contestation n'est pas correctement justifiée. »

Elle eu un petit frisson en lisant cette dernière phrase. Non, elle ne contesterait jamais son autorité et son jugement !

Ce soir était prévu une fessée de "reprise en main", la plus sévère de leur liste, celle qui visait à remettre toute chose en place. Ils enchaîneraient les jours suivants avec les différentes fessées "punitives" qu'elle avait méritées et dont la liste détaillée couvrait les pages suivantes de son carnet. Elle y jeta un œil mais le referma vite. Elle n'avait aucune envie de se replonger dans toutes ses erreurs. Elle était heureuse et n'avait pas envie de regarder ce qui parfois l'avait fait pleurer. Tant pis, elle improviserait si, troublée par son regard perçant, elle ne se souvenait plus...

Elle retourna dans la salle de bain pour y mettre un peu d'ordre et ranger tous les produits qui y traînaient encore, puis revint s'asseoir sur le lit. Elle jeta un coup d’œil à son téléphone et s'aperçut qu'elle avait reçu un nouveau message. "J'arrive dans 5 minutes. Viens m'accueillir dehors si tu n'as pas trop froid?". Mince, mais quand est-il arrivé ce message? Elle maudit son iPhone qui n'affichait pas les heures de réception des SMS et se précipita pour enfiler ses chaussures et son manteau. Elle avait oublié d'enlever son collant. Tant pis, elle n'avait plus le temps! Etait-il déjà arrivé? L'attendait-il en bas depuis longtemps? Elle descendit en hâte dans le hall de réception de l'hôtel, où elle le trouva en discussion avec la réceptionniste. Il l'aperçut et vint l'embrasser avant de retourner à la réception. Mon Dieu, qu'il est beau ! pensa-t-elle, avant de se sentir envahie par la honte et la gêne d'avoir échoué à lui obéir dès la toute première minute de leur rencontre...

(à suivre)

Quelques jours hors du temps (3)

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Au bout de quelques instants, il revint vers elle et lui confia sa valise. 
« Tu peux la monter dans l'appartement, s'il-te-plaît ? » 
« Oui, bien sûr », répondit-elle, intimidée. 
Son cœur battait la chamade. Elle ne savait pas s'il était en colère de son manquement à l'attendre dehors. Probablement. Il l'avait déjà sévèrement sermonnée pour moins que cela...
Elle prit l'ascenseur, la mort dans l'âme, et regagna l'appartement. Une fois la valise posée sur le porte bagage, elle marqua un temps d'arrêt. Il lui fallait descendre le retrouver, mais elle avait un peu peur. « Allez, courage», se morigéna-t-elle, tu l'as tellement attendu, cet instant ! 

Elle regagna la hall, le cœur battant. Lorsqu'elle sortit de l'ascenseur, il vint à sa rencontre en souriant, s'inquiéta de savoir si elle n'était pas trop fatiguée de son long voyage, si l'appartement lui plaisait, si sa décoration lui allait, s'il était assez grand... Elle en fût amusée. Jamais elle n'avait été dans un endroit aussi grand et aussi luxueux! 
Il lui prit par la main et la guida vers la salle du restaurant de l'hôtel, dans lequel il avait réservé une table pour dîner. Elle le suivit sans entrain particulier. Elle savait qu'elle serait incapable d'avaler quoi que ce soit tant que la menace d'une correction sévère planait sur sa tête. 
Sévère... il le lui avait assez répété! Il le lui avait même fait dire à plusieurs reprises, en lui demandant si elle comprenait ce que cela signifiait et si elle était d'accord qu'elle le méritait bien. Elle avait toujours acquiescé courageusement, mi-effrayée, mi-amusée. Mais maintenant que le moment était venu, elle se sentait beaucoup moins courageuse, et donc forcément beaucoup moins docile... 

Il s'installèrent à un table située au milieu de la salle et le serveur, au demeurant très gentil, commença à bourdonner autour d'eux comme une guêpe autour d'un pot de confiture. Lui ne semblait pas le remarquer et attaqua d'emblée son rôle en lui demandant d'énoncer à haute voix les raisons pour lesquelles elle allait être sévèrement punie après le repas. Elle était gênée, non pas par la question, elle s'y était préparée, mais parce que le serveur était à portée de les entendre. Elle ne cessait de le regarder en espérant qu'il s'éloigne. Son seigneur lui caressait la main en attendant qu'elle réponde, mais fini par prendre ombrage de son manège. 
« Tu veux l'inviter à notre table ?», dit-il en désignant le serveur.
« Mais non, je veux juste qu'il s'en aille », bredouilla-t-elle, encore plus intimidée. 
La patience de son Maître avait atteint ses limites. 
« Maintenant ça suffit, Amandine ! Je t'avais demandé de ne pas mettre de collant... C'est quoi ça ? » lui demanda-t-il en lui caressant la jambe. « Je t'avais aussi demandé de ne pas mettre de soutien-gorge...», ajouta-t-il en la regardant droit dans les yeux. 
« Mais vous aviez-dit que si on sortait... », tenta t-elle de se défendre. 
« Je t'avais dit que l'on dînerait ici !», la coupa-t-il aussitôt. « Va immédiatement dans les toilettes les enlever. » 
« Mais.. et si il n'y a pas de toilettes... donnez-moi les clés de la chambre, j'irai me changer là-haut ». « C'est une manière correcte de me les demander, tu penses ? »
Le regard de son grand Maître ne pétillait plus du tout et elle eu la certitude que, s'ils n'avaient pas été dans cette grande salle de restaurant, elle aurait reçu une correction sévère sur le champ. La mort dans l'âme, elle demanda au serveur où se trouvaient les toilettes et obtempéra tout en le maudissant. S'ils avaient été seuls, elle lui aurait jeté son soutien-gorge au visage (ce n'est pas si sûr, à vrai dire...). A présent elle devait à nouveau traverser la salle de restaurant avec la certitude que tout le monde pouvait voir le bout de ses seins érigés à travers le haut moulant de sa robe. Elle était morte de honte lorsqu'elle regagna enfin sa place. 
Elle avait à peine touchée à son assiette et priait pour qu'il ne lui demande pas de la finir mais il semblait lui aussi pressé de passer à autre chose. Il fit signe au serveur et ils quittèrent le restaurant sans ne plus échanger un mot. Il la précéda dans les couloirs de l'hôtel, marchant du pas rapide qui le caractérisait, elle trottant derrière (tant bien que mal avec ses hauts talons) comme elle allait devoir apprendre à le faire durant les quatre jours à venir. Plus ils s'approchaient de l'appartement, plus elle regrettait de ne pas avoir fait d'avantage d'effort lorsqu'ils étaient au restaurant. Il était en colère, elle le voyait bien. Il faut dire qu'elle avait transgressé à peu près toutes les règles qu'il lui avait fixées. Elle avait honte, elle avait peur, mais elle était aussi plus calme et se promit de tout faire pour que son attitude soit désormais irréprochable.

Il ouvrit la porte de l'appartement et se tourna vers elle. 
« Tu vas au coin, les mains sur la tête, et tu ne bouges pas. Tu as bien compris ? »
« Oui, Monsieur ».
Elle prit place comme demandé face au mur et l'entendit aller et venir dans l'appartement. Elle n'osa ni bouger, ni se retourner. Comme elle avait un peu peur de la suite, elle se dit qu'attendre au coin n'était pas si déplaisant, tout compte fait... Mais son répit ne fût que de courte durée. Il revint quelques minutes plus tard pour lui signifier que la salle de bain était en désordre. 
« Viens voir ». 
Elle le suivit, surprise, car elle avait pensé l'avoir remise en ordre mais une fois dans la pièce elle constata qu'effectivement le tapis devant la baignoire était en acordéon. Elle s'agenouilla et le remit en place. 
« Tu trouves cela normal ? Est-ce une bonne manière d’accueillir ton Maître? » 
« Non, Monsieur, je vous demande pardon ». 
« Bien, suis-moi ». 
Ils retournèrent au salon où il s'assit sur le canapé tandis qu'elle restait debout, ne sachant quelle attitude adopter. 
« Tu penses que tu te tiens dans la bonne position vis-à-vis de moi ? » lui demanda-t-il. 
Elle s'agenouilla et le regarda d'un air interrogatif. 
« Oui, c'est mieux ainsi » acquiesça-t-il. 
« Maintenant dis-moi toutes les raisons pour lesquelles tu mérites d'être punie ».
Cette fois, elle ne chercha pas à éluder la question. Elle récita de mémoire tous ses manquements aux règles des 4 D et toutes les fautes qu'elle avait commise envers lui durant ces dernières semaines. Elle en oublia certainement quelques unes, il y en avait tant, mais il parut satisfait. 
« Ce soir, je ne vais pas te punir pour ces fautes, Amandine. Je le ferai dans les jour à venir. Aujourd'hui, c'est une reprise en main pour asseoir mon autorité sur toi. Tu vas être sévèrement corrigée. Tu vas avoir mal. Tu es d'accord avec cela ? » 
« Oui, Monsieur ».

Il lui fit signe de venir se placer à sa droite et de s'allonger sur ses genoux, ce qu'elle s'empressa de faire, soulagée d'avoir passé l'étape de l'interrogatoire. Il prit son temps avant de commencer à la fesser. Il la caressait. Il lui parlait. Il restait silencieux surtout... Il voulait qu'elle perdre ses repères et il y réussit très bien. Mais lorsqu'il jugea le moment venu, sa main s'abattit sans faillir. Des claques douces au début mais dont l'intensité augmenta assez rapidement. Lorsqu'il releva sa jupe, la brûlure devint tout à fait perceptible et lorsqu'elle se trouva déculottée, elle se dit que jamais elle n'avait connu quelqu'un qui fesse de ses mains aussi fortement ! 

Au bout de longues minutes, la fessée cessa. Elle avait les fesses délicieusement chaudes et mourraient d'envie de le les toucher mais n'osa pas le faire. 
« Lève-toi, Amandine. La fessée n'est pas terminée, tu le sais, mais nous allons la poursuivre dans la chambre. » 
Elle regagna la chambre devant lui, bien consciente du ridicule de sa démarche, la culotte abaissée à mi-cuisse. Il décrocha le grand miroir qui ornait l'un des murs du salon et la rejoignit dans la chambre. Il déposa l'objet à quelques mètres du lit. Elle le regarda faire, surprise et amusée. Il vint s'asseoir sur le lit et lui fit signe de venir s'allonger à nouveau sur ses genoux. 
« Tu te vois dans le miroir ? » lui demanda-t-il. 
Elle tourna la tête et se vit, effectivement. Elle le vit, lui, surtout. Il souriait et semblait heureux. Elle lui sourit à son tour. 
« Ça va ? » lui demanda-t-il. 
« Oui, Monsieur » lui répondit-elle, en lui souriant encore. 
« Je vais continuer la fessée, mais elle va être plus sévère. Tu es bien d'accord ? » 
« Oui, Monsieur ». 
« Tu l'as méritée, n'est-ce pas ? » 
« Oui, Monsieur ».
La fessée reprit de plus belle. Il frappait fort, parfois très fort même. Quand il frappait plusieurs fois de suite la même zone, la douleur devenait rapidement insupportable, surtout quand les claques s'abattaient sur le haut de ses fesses ou sur les côtés. Mais il devait surveiller ses réactions dans le miroir car dès que la douleur devenait réellement insupportable, il changeait de zone et elle respirait à nouveau pour quelques instants. Il la fessa ainsi longtemps. Ses fesses étaient rouges comme jamais elles n'avaient été mais elle ne voulait pas se regarder dans le miroir. Elle préférait fermer les yeux et savourer chaque instant, chaque claque, chaque brûlure. 

Mais la fessée cessa, brusquement.
« Lève-toi. » 
Il la guida au bord du lit et la fit se courber, son buste venant reposer sur le lit. Elle l'entendit déboucler sa ceinture et son estomac se contracta au bruit si caractéristique du cuir glissant à travers les passants. 
« Il y a des coussins dans le placard. Voulez-vous que j'en prenne pour surélever mes fesses? » crut-elle opportun de dire. 
« La reine de la fessée croit-elle devoir m'apprendre à la corriger ? » tonna-t-il. 
« Mais non.. pardonnez-moi... je ne voulais pas... c'est juste que je ne savais pas si vous les aviez vus» répondit-elle, affolée. 
Son visage était figé en une colère froide. Il ne disait plus rien et elle en eu peur. Elle se maudit d'avoir parlé. Pourquoi avait-il fallu qu'elle dise cela ? Pourquoi ne pouvait-elle pas revenir en arrière? 
Il ouvrit le placard et en sortit, un par un, tous les coussins qui s'y trouvaient, formant une pile au milieu du lit. 
« Allonge-toi ». 
Elle retint son souffle et se jeta à travers la pile. Une fois bien mise en place, elle le regarda à nouveau. Son visage était toujours impassible et froid. Elle avait l'étrange impression qu'il cherchait à contrôler sa colère. Cela l'effraya un peu. Elle enfonça son visage dans le couvre-lit et attendit son châtiment. Elle avait envie de pleurer. Elle avait une nouvelle fois tout gâché...
La ceinture s'abattit plusieurs fois, elle n'aurait su dire combien. Elle essaya de ne pas bouger, de ne pas gémir. Elle voulait montrer par sa contrition combien elle était désolée de ce qu'elle avait dit. Au bout d'un certains temps, il s'arrêta, lui caressa doucement la tête et la tourna de manière à pouvoir la regarder dans les yeux. 
« Je vais encore te donner cinq coups, sur les cuisses cette fois. Cela va te faire mal. Tu m'as bien compris, Amandine ? ». 
« Oui, Monsieur » répondit-elle, d'une toute petite voix. 
Il leva la ceinture et les coups s'abattirent rapidement. Leur force était modérée, elle n'eut pas vraiment mal, mais elle n'en pouvait plus. La tension de cette dernière épreuve avait été trop forte. 

Il s'approcha d'elle et l'embrassa longuement. 
« Je vous demande pardon, Monsieur » lui dit-elle une dernière fois. 
« C'est fini, Amandine » lui répondit-il en la serrant dans ses bras. 
Après quelques minutes, il se releva et lui dit :
« Je vais me déshabiller. Pendant ce temps, je veux que tu mettes ta tenue de Geisha (ce n'était pas vraiment une tenue de geisha, juste une tenue de nuit très jolie) et que tu ranges toutes mes affaires. Tu es d'accord ? » 
Ravie, elle fit comme il le lui avait demandé. Elle adorait cela, ranger ses affaires, comme si elle était sa servante, comme s'il lui appartenait un peu... Il y avait plein de petits cadeaux pour elle dans sa valise, qu'elle rangea sagement sur la commode à côté de ceux qu'elle avait apportés pour lui. Ils se les offriraient plus tard, il avaient tout le temps... 

Une fois la valise vidée et toutes les affaires rangées, elle vint s'allonger à ses côtés et ils s'embrassèrent tendrement.
« Ca va ? » lui demanda-t-il dans un sourire, « ce n'était pas trop sévère ? ». 
« Non » lui répondit-elle en riant. « J'ai les fesses brûlante et j'adore ça ! ». 
« On n'a pas fini... » répondit-il, taquin, en la prenant dans ses bras. 
Il embrassa ses seins si délicatement, si tendrement, qu'aucune caresse n'aurait pu être aussi douce. Ils firent l'amour pendant des heures. Leurs corps étaient aimantés l'un à l'autre et rien n'aurait pu les séparer. Ils avaient besoin de fusion. Ils avaient besoin de se sentir l'un à l'autre. De temps en temps ils s'arrêtaient pour s'embrasser, puis leurs corps repartaient dans une valse enfiévrée. Il était cinq heure passée lorsque leurs corps, enfin repus, s'accordèrent une pause. 
« Je plains les voisins du dessus ou du dessous. S'ils peuvent nous entendre, ils n'ont pas dû pouvoir fermer l’œil de la nuit... » lui dit-elle en riant. 
« Tu seras punie pour cela... » lui répondit-il, malicieusement.
« Je vous aime » lui murmura-t-elle en se lovant tout contre lui. 
Ils s'endormirent enfin, épuisés mais heureux.

(à suivre)

Quelques jours hors du temps (4)

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Le téléphone les réveilla en sursaut, peu avant 7 h. Combien de temps avaient-ils dormi ? Une heure ? cet appel était pour leur signifier que le petit déjeuner leur était livré. Elle l'avait complètement oublié! Son grand Maître lui avait pourtant fait remplir la fiche de commande, la veille au soir, en lui précisant bien qu'elle devrait s'en charger durant tout leur séjour. Elle enfila en vitesse une tenue et alla ouvrir la porte où lui fut remis un lourd plateau. Elle installa les tasses, les verres, les viennoiseries et les confitures sur la table du salon, avec la drôle de sensation de jouer à la dînette. Il vint la rejoindre et l'embrassa tout doucement.

« Tu as bien dormi ? » lui demanda-t-il « Tu n'es pas trop fatiguée ? ».

« Non, je ne suis pas fatiguée. Et vous, comment vous sentez-vous ? »

Il lui sourit et retourna dans la chambre pour revenir avec un pot de confiture. C'était de la confiture de rhubarbe, sa préférée. Non seulement il s'en était souvenu, mais il lui avoua avoir eu énormément de mal à en trouver. 

« Tu te rends compte, il n'en vendent pas, ni chez Fauchon, ni chez Hédiard ! C'est incroyable, non ?»

Elle le regarda en silence. Elle avait envie de rire mais elle était trop émue. Lui, ce grand Monsieur aux responsabilités et au planning plus chargé que celui d'un ministre, avait passé un temps précieux à parcourir les épiceries parisiennes pour lui dénicher sa confiture préférée. Quelle plus belle marque d'affection et de tendresse pouvait-il lui donner ? 

Ils s'embrassèrent et prirent place pour faire honneur à ce merveilleux cadeau. Elle s'amusa à lui servir le café, à mettre de la confiture sur ses tartines, à lui proposer des viennoiseries... mais, pour tout avouer, ni l'un ni l'autre n'avait réellement faim. Ils leurs manquaient sans doute quelques heures de sommeil pour cela.

Ils rejoignirent rapidement la chambre, où ils reprirent leurs ébats là où ils les avaient arrêtés, quelques heures auparavant. Il lui apprit à se soumettre à lui sexuellement, à lui prodiguer les gestes qui sublimaient son désir et son plaisir. Si ses gestes étaient un peu maladroits au départ, elle progressa vite et en ressentit une énorme excitation, bien au-delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Ce fût une merveilleuse découverte, pour elle comme sans doute pour lui. Il firent ainsi l'amour pendant de longues heures, explorant et stimulant réciproquement chaque parcelle de leurs corps. Reçut-elle des fessées ? Quelques claques sans doute, lorsque la position s'y prêtait...

Ils s'échangèrent également leurs présents. la condition de ces échanges étaient que ces cadeaux ne devaient pas être chers mais qu'ils devaient avoir une réelle signification pour eux. Le premier échange les amusa. Ils s'étaient offert tous les deux un carnet... ils étaient visiblement d'accord, le jour où Amandine ne commettrait plus de fautes et n'aurait plus besoin de règles et de correction n'était pas prêt d'arriver ! Elle lui offrit l'un de ses livres préféré, qui parlait de bonheur. Il lui offrit un livre pour son fils. Elle en fût terriblement émue... Elle lui offrit un parfum, pour les hommes intelligents, beaux et forts. Il lui offrit un bracelet en argent, comme symbole de sa soumission à ce grand homme si intelligent, si beau et si fort.

Vers onze heure, ils décidèrent de sortir prendre l'air et de profiter du magnifique soleil qui régnait sur Paris ce jour-là. Il la guida jusqu'au jardin des Tuileries où ils prirent place sur un banc un peu à l'écart. Le temps s'était arrêté. Ils étaient si bien sous la chaleur douce de cet été indien qui ne semblait pas vouloir se terminer. Elle avait posé la tête sur son épaule. Ils échangeaient quelques mots, puis s'embrassaient longuement, avant à nouveau d'échanger quelques mots... Ils étaient heureux, simplement, entièrement, merveilleusement hors du monde. 

A l'heure du déjeuner, il se mirent à la recherche d'un endroit où déjeuner. Ils n'avaient pas envie de quitter ce parc où ils se sentaient si bien et se dirigèrent vers l'un de ces attrape-touristes qui n'a de restaurant que le nom et où les clients sont très mal accueillis, mais qui a l'avantage de se situer dans ce lieu paradisiaque. Ils avaient faim à présent et mangèrent avec entrain avant de regagner leur hôtel. 

« Je peux te donner une fessée pour me donner le courage d'aller travailler cet après-midi ?» lui demanda-t-il, le regard pétillant. 

« Bien sûr, Monsieur » lui répondit-elle en se serrant contre sa poitrine. 

« Alors va vite enlever tes collants et ton soutien-gorge ! », ce qu'elle fit en un clin d'oeil, avant de revenir s'asseoir à ses côtés, sur le canapé. 

« Baisse ta culotte ».

Elle s'exécuta.

« Tu te sens soumise comme cela, fesses-nues devant ton seigneur ? »

« Oui, mon seigneur » lui répondit-elle, en lui souriant.

Il lui prit le bras et l'aida à s'allonger sur ses genoux. Il attendit quelques instants, puis commença à la fesser. Si les claques étaient douces au départ, leur intensité augmenta très rapidement. Même une fessée "plaisir"était une fessée bien sentie lorsqu'elle était donnée par ce grand seigneur. Lorsqu'il eut fini, elle avait les fesses brûlantes et sans doute bien colorées. Il l'assit sur ses genoux et la câlina quelques instants avant de se relever. Il devait partir à présent et elle le regarda passer la porte, le cœur déchiré et la culotte toujours aux chevilles...

Le soir-même, il avait prévu de l'emmener au Théâtre des Champs-Elysées assister à un récital de piano donné par un jeune prodige israélien, Iddo Bar-Shai. Elle en était ravie. C'était la première fois qu'elle allait assister à pareil récital, et en sa compagnie, véritable virtuose lui-même, elle en était terriblement fière et heureuse ! Le théâtre était immense mais il avait réservé les meilleures places, juste en face du piano. Ils pouvaient voir les mains du jeune prodige voler au-dessus des touches du clavier. Tout était envoûtant. La musique, en premier lieu. Iddo Bar-Shai n'avait rien volé de son statut de jeune prodige et même s'il portait un costume bien trop large, même s'il faisait de drôles de grimaces quand il jouait, sa maîtrise était proprement incroyable. Ses doigts volaient au-dessus des touches et les notes s’envolaient dans une parfaite harmonie. Le public était sidéré. 

Elle était fascinée, aussi bien par le talent du pianiste qui jouait devant elle que par la manière dont le grand Monsieur qui l'accompagnait suivait ce récital. Il vivait la musique, il vibrait avec elle, il en chantait les notes silencieusement. Lors des plus beaux morceaux, il lui prit la main et elle pouvait ressentir ses vibrations tout en se laissant submerger par la mélodie. Ce fût un moment très intense, qui la marquera pour toujours, sans doute.

En sortant du Théâtre, ils allèrent dîner dans un charmant restaurant italien situé non loin de leur hôtel, puis regagnèrent leur appartement. Il voulu lui offrir une fessée "plaisir" mais, grâce au miroir qu'il avait placé judicieusement comme la veille,  il s'aperçut rapidement qu'elle avait mal et s'arrêta aussitôt en s'excusant. Elle était désolée et ne voulait surtout pas qu'il s'excuse alors qu'il ne voulait lui donner que du plaisir... Mais depuis le début d'après-midi, elle avait effectivement mal sur le côté des fesses et ne parvenait pas à en supporter la douleur lorsque les claques tombaient à cet endroit précis. Ils finirent la soirée en douceur, écoutant encore un peu de musique et finissant par s'endormir dans les bras l'un de l'autre. 

(à suivre)
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